En Galice, ni la romanisation ni la christianisation n’ont réussi à éliminer complètement le cultes primitifs qui adoraient la nature et ses éléments. En fait, le christianisme, au lieu de les combattre directement, a opté à de nombreuses reprises pour la méthode expéditive de placer une croix ou une vierge sur d’anciens lieux sacrés et transformer ainsi la dévotion à un rocher, une fontaine ou une forêt en quelque chose de plus orthodoxe.
Nous devenons mystiques et ésotériques pour rechercher le Des coins galiciens avec une capacité plus évocatrice : enclaves naturelles ou artificielles auxquelles une signification particulière était attribuée depuis le début des temps et dont la mémoire continue de faire partie de l’imaginaire collectif.
Sanctuaire de la Vierge de Barca
L’église du Virgen da Barca à Muxía Il teint de respectabilité le culte éminemment païen des rochers à côté duquel il se trouve. La Pedra de Abalar, la Pedra de Os Cadrís, la Pedra dos Namorados et la Pedra de O Temón, auxquelles sont attribuées capacités de guérison, de divination ou d’exaucement des vœux, Ce sont les restes du bateau dans lequel, selon la légende, la Vierge arriva par mer pour encourager l’apôtre Saint-Jacques dans son évangélisation.
Relié au Camino de Santiago, le sanctuaire, construit sur les bases de l’histoire locale et reconstruit à plusieurs reprises, accueille des centaines de pèlerins et visiteurs cherchant à découvrir son atmosphère mystique. Juste devant, un monument monumental a été érigé en 2003. sculpture en granit de 11 mètres de haut et 400 tonnes : Férida, qui se traduit par « La blessure » et symbolise la profonde cicatrice laissée par la catastrophe du Prestige sur la côte galicienne.
Dolmen d’Axéitos
La théorie officielle nous dit que les dolmens étaient des lieux de sépulturemais il est difficile de ne pas devenir mystique et de lui attribuer davantage d’usages, peut-être druidiqueen le visitant. Sa conservation raisonnablement bonne, sa situation dans une forêt dans l’une des zones avec la plus forte concentration d’enclaves « magiques », sa similitude avec d’autres constructions en pierre, comme menhirs et cromlechs de toute l’Europeet son âge, font ce mégalithe de Riveira l’un des lieux les plus emblématiques de Galice.
Aussi connu sous le nom d’A Pedra do Mouro, ce monument funéraire, daté entre 4000 et 3600 avant JC, Il est constitué de grandes dalles de granit (plus d’une demi-douzaine) qui forment une chambre polygonale, couronnée par une dalle horizontale d’environ quatre mètres. Bien que deux des les pierres qui composaient le couloir d’entrée, Il ne reste pratiquement aucun vestige du monticule de terre qui recouvrait à l’origine la structure.