Cáceres Cela surprend toujours, peu importe le nombre de fois où nous y sommes allés. La magie ancestrale de sa vieille ville est complétée par toutes sortes de loisirs : musique live, artisanat, cuisine locale… Une ville pleine de coins à découvrir.
Vendredi : Mojicones, migas et rosendos
Le hasard fait que notre hôtel se trouve à côté du Musée d’art contemporain Helga de Alvear (situé entre la Calle del Camino Llano et la Calle Pizarro), donc après avoir emballé nos affaires, nous nous sommes préparés à le visiter. Ouvert en tant que musée en 2020, il abrite la collection du galeriste qui lui donne son nom et rassemble plus de 3 000 œuvres d’artistes contemporains. Le bâtiment moderniste lui-même mérite d’être vu, résultat de la réhabilitation de la Casa Grande et d’une nouvelle construction.
Immédiatement après, nous nous préparons à nous diriger vers le centre. En arrivant au église Saint-Jean-Baptistenous verrons deux des statues en bronze les plus emblématiques de la ville : celle dédiée aux frères de la Semaine Sainte (œuvre d’Antonio Pedrero Yebolés) et celle qui rend hommage à Léoncia Gomez, installé en 1998 à l’endroit où il vendait bruyamment des journaux. À ce stade, nous pouvons tourner à gauche dans la rue Pintores, une rue pleine de magasins, où, entre autres choses, nous trouverons le classiques de Rosendoune sorte de paninis nommé d’après le rocker carabanchelero ; ou à droite le long de la Gran Vía, plus monumentale et pleine d’orangers.
Les deux rues nous mènent parallèlement au Place Mairele centre névralgique de la ville, avec vue sur la vieille ville fortifiée, que nous visiterons demain, et toutes sortes de commerces. Comme le Isa Pâtisseriel’un des endroits pour acheter un mojicon, un bonbon typique qui est une sorte de cupcake gigantesque qu’il faut arroser de liquide, et comme le dit Extremoduro : « Je vois que je tombe malade si je ne bois pas ». Même si nous sommes allés profiter de ses nombreuses terrasses, à commencer par celle du Taverne El Rincón (dans le coin nord-est), où vous pourrez déguster leur vaste carte de bières, de la bière artisanale de Cáceres, Cerex, à leur propre hydromel, Odin, accompagné de plats locaux, comme les migas d’Estrémadure ou le zorongollo. Si nous avons encore faim, nous pouvons visiter le plaisir Restaurant de hamburgers Ripley’s (c/ Gabriel et Galán, 4), un hommage au cinéma vidéothèque des années 80. A côté, on peut prendre un verre avec de la bonne musique au bar Rêves de roche se coucher avec de bonnes vibrations.
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Samedi : vieille ville, migas et Rock&Roll
Nous commençons la journée avec un petit-déjeuner à Les Ibères (Rue Paneras, 14), où, fidèle à son nom, nous avons opté pour un muffin au jambon et au café, accompagné d’un morceau d’omelette aux pommes de terre. Nous pouvons également commander des options sucrées, comme une génoise maison ou des toasts au Nutella, ou nous jeter dans la boue et commander la tapa migas d’Estrémadure. De face, nous verrons le magasin Maison du loupune visite recommandée à tout mélomane, avec une large gamme de vinyles, CD et t-shirts.