Le grand poète et homme politique chilien Pablo Neruda la décrit ainsi : « Valparaíso, quelle absurdité tu es, quel port fou, fou, quelle tête à collines, échevelée, tu n’as pas fini de te coiffer, tu n’as jamais eu le temps de t’habiller, la vie te surprendra toujours. Celui qui fut prix Nobel de littérature en 1971 était captivé par une ville située à un peu plus de 100 kilomètres de Santiago du Chili, en direction de la mer.
Valparaíso est une ville qui transmet la magie dans son désordre. Aux yeux de tout voyageur, les maisons semblent descendre, tant bien que mal et dans l’anarchie la plus totale, sur les pentes des collines jusqu’à toucher presque, sur la pointe des pieds, les eaux de l’océan Pacifique.
Chaque rue est différente et il est pratiquement impossible de trouver un schéma urbain. Peut-être pour cette raison C’était toujours un lieu convoité par les artistes de tous bords. Un endroit où ils ont trouvé l’inspiration que le ciment et les montagnes leur ont refusé dans la grande métropole de Santiago du Chili.
Aujourd’hui, La ville chilienne semble à la fois bohème et rêveuse, avec quelques années de plus, mais sans perdre cet esprit rebelle qui piège ceux du même acabit. Pour bien la connaître, il faudrait y vivre un certain temps, mais Si nous n’avons que quelques jours, C’est un bon itinéraire pour en profiter Le meilleur de Valparaíso en 48 heures :
Jour 1 : demain
Nous avons commencé notre première matinée à Valparaíso en gagnant de l’énergie pour le reste de la journée. Pour cela, nous visitons le le mythique Café del Poeta, situé dans le quartier animé Place Aníbal Pinto.
Dans cette cafétéria chaleureuse, nous prendrons un bon petit-déjeuner chilien, dans lequel vous ne pourrez pas manquer un bonne tranche de pain marraqueta –ou pain français, typique du Chili, à base de farine de blé blanc, levure, eau et sel, présentant une échancrure distinctive au centre–, accompagné d’avocat (ou avocat, comme on dit au Chili) et œufs brouillés.