S’il y a une vérité incontestable, c’est que tout, absolument tout, a deux faces, cela dépend toujours de l’œil avec lequel on le regarde. Par exemple, la première fois que j’ai visité Albufeira, j’ai apprécié comme un nain – en fait, j’étais – une ville du sud du Portugal qui montrait sa face A aux quatre vents. Dans ses rues convergeaient tous les standards attendus par ces coordonnées de l'Algarve : de longues plages de rêve, de l'eau glacée, des falaises abruptes, des heures de soleil interminables, mille et un restaurants avec ses cataplanas et ses frangos avec des pommes de terre correspondantes et une ambiance nocturne animée par la fête et le plaisir. L'été pur, allez.
Et les choses qui nous arrivent, c'est l'image qui m'est restée en tête. C'est pourquoi, quand à d'autres moments je pensais à l'Algarve comme lieu de déconnexion, Albufeira a été rayée de la liste. Grosse erreur.
Mais je suis revenu récemment. Et je l'ai fait les yeux grands ouverts et l'esprit prêt à être conquis par le offre infinie d'alternatives que la ville m'avait préparé. Parce que quand l'été s'en va et que les milliers de visiteurs disparaissent, Albufeira se transforme en cette charmante ville aux maisons blanchies à la chaux au bord de la mer et des rues imprégnées d'un passé arabe qui conquiert rien qu'en le regardant. Un coin de carte postale où l'offre est presque aussi immense que son histoire. Bienvenue à Albufeira hors saison.
PERDEZ-VOUS DANS SON CENTRE HISTORIQUE
Je dirais que la première chose à faire lorsqu’on atterrit dans une nouvelle destination, quelle qu’elle soit, c’est de marcher. C'est la seule façon d'atteindre prendre le pouls du lieu tout en grattant les détails de son passé. Et cela, à Albufeira, facilite les choses : lorsque le tourisme est quasiment inexistant, le plaisir de se promener et de retracer Les rues sinueuses de sa vieille ville sont un véritable plaisir.