L’héritage de cette route qui n’a jamais eu à voir avec le métal précieux, puisque son nom obéit davantage à la sonorité phonétique provenant du mot arabe al-Balar (la route pavée), donne un itinéraire qui entre en Galice par la mairie de A Mezquita, à Orense. Un pèlerinage magique qui se poursuit à travers des lieux d’intérêt naturel particulier, parmi lesquels l’Alto de Picaños, à 1000 m d’altitude ; soit l’un des six parcs naturels de Galice, O Invernadeirodans la municipalité de Vilariño de Conso.
Après avoir parcouru les terres de À Limiaidéal pour profiter du tourisme ornithologique, les marches continuent le long Xunqueira de Ambíaun centre spirituel important à l’époque médiévale qui vous emmènera, voire vous fera flotter, dans la ville toujours emblématique de Orense. Une ville conviviale qui se distingue par sa cathédrale, avec l’apôtre Santiago dans son portique du Paradis, son célèbre Saint Christ et les reliques de Sainte Euphémie.
Si vous continuez vers Cea, la Vía de la Plata vous permet de visiter des lieux de tradition jacobéenne particulière comme l’ermitage de Nuestra Señora de Covas et le Monastère d’Oseiraune ancienne oasis mystique qui a incité des centaines de pèlerins à s’écarter du chemin pour une nuit.
La transition de l’environnement reflète notre intérieur, cette évolution qui nous embrasse lorsque nous atteignons la province de Pontevedraoù la tradition jacobéenne entoure une mairie de Lalín où, au Xe siècle, fut construit un centre monastique lié à l’hospitalité et dont les vestiges Église romane de San Martiño. Par ailleurs, voici également le sanctuaire de la Virgen del Corpiñodans la légende duquel Santiago est également présent.