‘Dawn in Samaná’, destin et improvisations au paradis

Des vacances rêvées et bien planifiées pour fêter un double anniversaire, deux couples d’amis, en voyage au paradis. C’est le début de Aube à Samana (en salles le 8 novembre) de Rafa Cortés (JE), dans lequel Luisa Mayol et Luis Tosar ils forment un des couples, et Bárbara Santa-Cruz et Luis Zahera ils composent l’autre.

C’est l’ordre a priori, car l’effet de la liqueur native mamanjuana et les effluves des Caraïbes produiront des échanges de couple inattendus qui serviront à parler de « comment notre destin et les gens qui l’habitent nous affectent ». Et dans ce jeu du destin et de ses habitants, le lieu que chacun habite à ce moment-là joue un certain rôle, Samaná, République dominicaine. Et plus précisément, un hôtel, Hôtel Cayo Levantado, où se déroule pratiquement toute l’action.

Pour Rafa Cortés, le point de départ du film était la pièce à succès, Cancún, de Jordi Galcerán. Il leur fallait un lieu comme celui-là, touristique, idyllique, un cadre parfait pour opposer des actions et des réactions imparfaites et improvisées. Cela aurait pu être Cancún lui-même, mais l’origine majorquine et le hasard du réalisateur l’auraient fait arriver en République Dominicaine, à Samaná et dans cet hôtel qui les a accueillis dans la fiction et dans la réalité.

Ils y sont arrivés avant d’avoir un scénario fermé et avec la possibilité de pouvoir y tourner en un temps record, ils ont décidé de se jeter dans les bras des Caraïbes et de l’improvisation. Pas de scénario. Ils se sont installés au Cayo Levantado Resort, à Samaná, pendant deux mois d’été. Quel été. « Deux semaines de répétitions et un mois et demi de tournage », raconte Cortés, qu’ils ont eu la chance de pouvoir faire chronologiquement, allant du restaurant du complexe à leurs chambres, de la piscine au spa, des yawls ( ou bateaux locaux) pour Les Haïtiens, de la plage au bar de plage.