Madrid est rendue belle par ses quartiers et ses habitants. Chacun, avec ce caractère qui fait tomber amoureux l’un ou l’autre, apporte des nuances à une ville qui a toujours de quoi nous surprendre. L’air bohème de La Latina, le raffinement de Salamanqueavec son Golden Mile et ses restaurants avant-gardistes. Aussi Chuecadiversifié et épicentre de liberté et de créativité. Ou Lavapiésavec son mélange de cultures, qui devient le reflet de la ville la plus authentique et la plus globale. Et ce n’est que pour en nommer quelques-uns. Et puis il y a Malasaña, notre bien-aimée Malasaña.
Ce quartier, l’âme de la Movida Madrileña, qui est le hipster par excellence et qui, année après année, continue d’être un creuset où se mélangent l’ancien et le nouveau, le traditionnel et l’alternatif. Dans un monde de plus en plus embourgeoisé, il est bon que l’âme d’un quartier soit encore vivante. Parce que Malasaña n’est pas seulement un quartier, c’est une attitude et peu de quartiers de la ville ont autant de vie dans les rues. S’il y a quelque chose de bien ici, c’est bien ça sait se réinventer sans perdre cette essence qu’un jour nous sommes tombés amoureux. Ces derniers mois, une poignée de propositions parmi les plus intéressantes ont été mises au jour.
Alors oui, les nouveautés ne manquent pas à Malasaña. C’est pourquoi, il est temps de rentrer, parce que le quartier est en feu.
Hiro, cuisine ludique et vins naturels. Saint-Esprit, 40
Madrid ne manque pas d’étincelle gastronomique, et à Malasaña encore moins. S’il y a un endroit qui respire la nouveauté et la bonne ambiance, c’est bien ce restaurant, né avec l’âme d’un club sociall’œuvre de Lucas Ciasullo, un jeune chef qui a quitté la haute cuisine se lancer dans le ring avec une proposition sans étiquettes et avec beaucoup de saveur.
L’espace, lumineux le jour et intimiste la nuit grâce à ses grandes fenêtres et son éclairage aux bougies, est tout ce que l’on demande au lieu. Au bar, avec cuisine ouverteLucas et son équipe font de la magie : des recettes difficiles à classer, avec une proposition qui respire cette personnalité que possèdent les grands lieux. J’allais livrer du kebab, mais Dieu merci, ils ont décidé d’en faire un restaurant. De la première bouchée de pain au beurre fumé jusqu’à la dernière cuillerée de dessert yaourt à la pistachela proposition est une fête.