Ensemble Mardavall et luminaire resplendissant St. Regis

Sons sur le piano à queue passe parfois par là, la chanson inoubliable de le film Maison Blanche, dont la mélodie a immortalisé Humphrey Bogart. Le pianiste salue les clients qui passent devant lui d’un signe de tête complice, pendant qu’ils s’assoient pour prendre le petit déjeuner sur la terrasse. Les petits oiseaux pullulent parmi les palmiers, accompagnant la mélodie de leur trille matinal. L’espace est spacieux et ouvert, les couleurs beiges prédominent par un matin d’été clair et lumineux. Le St. Regis Mardavall lève son rideau.

Le restaurant propose le petit-déjeuner sous forme de buffet gargantuesque pour les géants et les roisde ceux impossible de finir, même avec le look. Il est divisé en sections : celle des jus de fruits fraîchement pressés, celle des produits laitiers, celle des saucisses, avec un sobrasada locale exquiseil ragoût de porc noir et le jambon serrano mérite également une mention spéciale. Mais il existe également diverses sortes de saumon, du hareng, des pâtes françaises, des fruits exotiques, différents types de yaourts, des gaufres ou des crêpes au chocolat, au sirop ou au miel. Et au cas où vous n’en auriez pas assez, la table propose un menu avec plusieurs options d’œufs, parmi lesquelles se démarquent le fameux Benoît ou quelques œufs brouillés à la truffe qui vous jette directement dans un état de Nirvana. Et il n’est que 9h du matin.

Ce qui ressort le plus, c’est la camaraderie – presque la fraternité – entre les clients et les travailleurs, qui se saluent comme s’ils étaient des connaissances. « Ceci est dû au fait C’est un hôtel à vocation familiale, de nombreuses familles viennent année après année et nous connaissent déjà, c’est aussi un profil client qui reste plusieurs jours, donc il est plus facile de tisser ces liens. Le traitement proche, amical et respectueux de notre équipe fait partie de notre identité », explique Borja García, directeur de l’hôtel, beau et élégant, vêtu d’un costume moulant qui semble fait sur mesure, comme s’il était un autre personnage de Casablanca.

Ode au repos

Après le petit-déjeuner, le sentiment est celui d’un enfant de 8 ans devant la vitrine d’une pâtisserie : on ne sait pas par où commencer. Juste en face du restaurant se trouve l’espace piscine, trois grands rectangles de profondeurs différentes reliés entre eux par cascades infinies. Ils sont entourés de hamacs et lits balinais qui vous invitent à reposer votre nourriture et à vous consacrer au noble art de doux loin niente. La brise marine atteint le hamac dans un environnement très paisible, avec un beau jardin bien entretenu dans lequel se détache un tunnel de bougainvilliers.