FLORE 2024 est là ! Comme chaque année, et c’est la septième consécutive, Cordoue devient pendant quelques jours le épicentre mondial de l’art floral et de la botanique contemporaine. Grâce au festival FLORA, jusqu’au 25 octobre La ville sera inondée d’activités liées à ce thème. Parmi eux, le plat principal est le cinstallations d’art floral inco qui illuminera certains des patios les plus emblématiques de la ville.
Comme dans les éditions précédentes, elles auront toutes un fil conducteur : les multiespèces. Un sujet qui, comme expliqué à Condé Nast Traveler Emilio Ruiz, directeur artistique de FLORA, C’est très actuel et conceptuel. « Il existe aujourd’hui un courant de pensée très développé qui nous dit que La seule façon de sauver et de comprendre la nature est de le faire en relation avec toutes les espèces. Il n’est pas possible de procéder autrement.
C’est pour cette raison que le festival a souhaité que les artistes créent des installations pensant qu’il existe un monde avec lequel ils doivent être interconnectés. « Aussi pour s’éloigner de l’anthropocentrisme. L’idée est d’être conscient que la réalité de l’être humain et du reste de l’espèce est au même niveau », compte.
Dalí, technologie et pensée végétale
Toutes ces idées se cristalliseront de manières très différentes dans les cinq installations. Ainsi, par exemple, l’artiste canadien Fleurs de coyote apportera une proposition avec un point très scénique dans lequel il semble que quelque chose va se passer. Avec le nom de ‘L’être effiloché’, dans la cour des colonnes Palais de Viana une œuvre peut être vue inspiré du surréalisme de Dalí. « Plus précisément chez ces êtres hybrides mi-animaux et mi-humains. Son installation s’appelle ainsi car elle est composée de plusieurs pièces qui créent une scénographie qui a cette touche Dalí qui se dissout progressivement. Un point plastique qui crée avec des fleurs et des tons monochromes », explique Emilio Ruiz.