Glastonbury holistique : au-delà du festival

Il y a tellement de choses à voir Glastonbury… Et non seulement voir, mais aussi expérimenter et ressentir. Il y a quelque chose à propos de Glastonbury ça te laisse penser à elle pendant des jours. C’est peut-être dû au fait que c’est l’un des sept points les plus énergétiques de la planète. C’est le cas, ce qui est la terre sacrée d’Avalon, que dans son abbaye se trouve le tombeau du roi Arthur, que nous connaissons malheureusement parce que nous pensons que dans sa ville il célèbre la splendide fête qui porte son nom (mais non, elle est à huit milles de là). Glastonbury a beaucoup de choses, mais un bon début est de savoir ce que représente le quatrième chakra, qui n’est ni plus ni moins, que celle du cœur.

Nous traversons Glastonbury et voyons une foule de gens habillé au Moyen Âge. Beaucoup d’autres en tenue de fée. Nous lisons des publicités des réunions pour voir des extraterrestres, de rituels de lune noire, de voyages sonores et de cérémonies d’huile sacrée, de cours de développement intuitif, d’ateliers de permaculture, de conférences occultes, de danses du « dragon », d’écoles d’alchimie.

Nous voulons passer des heures à tout lire, mais les mots, peu importe combien ils comptent, vous savez ce qu’ils disent, ce ne sont que des mots. Mieux vaut s’entraîner. La devise lue sur la couverture de L’oracle, le journal distribué gratuitement, semble prendre tout son sens après cet accueil : « Le seul guide du Glastonbury holistique». Holistique, oui. Tout semble indiquer que oui. Nous tournons les pages et nous voyons de la publicité pour un autre grand ensemble de expériences spirituelles et de guérison, mais aussi des chroniques qui parlent de discuter de manière « propre » et polie, des archanges, des lieux d’émotions pathologiques. Quelque chose commence à bouger dans le corps.

« Ouais tu viens avec un coeur ouvert De bonnes choses vous arrivent », me dit Montmartre, copropriétaire du magasin Fígaro à Montmartre. Le seul tourisme que nous souhaitons faire après avoir parlé au magasin qu’il partage avec sa femme, Fígaro, est celui-là : connaître ceux qui vivent dans ce lieu où l’extraordinaire semble toujours se rencontrer. On nous avait dit qu’à Glastonbury il n’y avait rien au-delà du Tour Tor et abbaye. Nous vérifions immédiatement que c’est faux. Il y a beaucoup de choses à Glastonbury, mais il faut être intentionnel pour les voir. Et cela ne se voit pas au premier coup d’œil.

Montmartre est italien, Figaro est français. Ils se sont tous deux rencontrés à Paris alors qu’ils se consacraient à la musique et, un jour, ils ont atterri à Glastonbury à la recherche de cette énergie qui les rend célèbres. Ils n’avaient pas d’argent pour y rester, alors ils ont voyagé dans différentes parties du monde – du Canada aux Caraïbes -, ils sont revenus à cause de ce charme qu’a la ville anglaise, et après avoir vécu trois ans hébergés par la population locale, ils ont enfin pu ouvrir leur magasin. Deux panneaux à l’extérieur correspondent à tout ce que nous saurons plus tard. « « L’amour est la seule énergie »dit-on en couleur. «Je comprends, je vois, je parle, j’aime, je fais, je sens, je suis», lit l’autre.