D'un autre côté, c'est une zone avec de nombreux pêcheurs de coquillages. Quand la marée descend et que les marais, la boue restent, ils s'accroupissent dans une posture très dévouée à la terre et y cherchent les mollusques et, d'une certaine manière, ils se confondent avec le paysage, ils en font partie et Cela me paraissait très évocateur. Ces femmes, ces gens, très attachés à la terre, faisant partie de cette nature et en même temps très dévoués, très sacrificiels.
CNT : La nature de la Galice comme refuge pour le protagoniste.
JC : C’est un lieu d’enveloppement, mais c’est aussi un endroit où l’on se sent d’une manière ou d’une autre sans protection. Quand sa nuit vient dans la nature, sa solitude vient dans ce personnage, La nature devient aussi quelque chose d’étranger, plein de lieux incertains et inexplorés, quelque chose de plus sauvage. et aussi le film, dans ce sens, est en transition.
CNT : Vous êtes originaire de Donostia, mais vous avez fini par vous installer à Saint-Jacques-de-Compostelle. Qu'ont la Galice et cette ville qui vous ont poussé à vous y installer ?
JC : Je suis venu par amour. C'est une terre qui, à mon arrivée, m'a fasciné. Son paysage, sa côte, sa nature et ses habitants m'ont captivé, mais il y a une ville dont je suis tombé amoureux en Galice, c'est Santiago. Quand je suis arrivé à Santiago et que j'ai vu cette petite et belle ville pleine de culture et de gens agités, avec de bonnes rencontres sociales, un peu voyou, mais en même temps aussi très connectée à la pensée, cela m'a captivé. C'est une ville qui, malgré sa taille, a une vie culturelle très riche et cela était très important pour moi.
CNT : En tant que réalisateur, je dois vous poser des questions sur les salles de cinéma. Quelqu'un que vous recommandez à Santiago ?