Lors du prochain voyage au Kerala, parce que au Kerala ça revient oui ou oui, nous prendrons la direction opposée à la mer et nous dirigerons vers les montagnes, vers les collines des Cardamome, pour nous imprégner de ça, de cardamome, mais aussi de poivre et de café. Nous verrons éléphants et tigres dans le parc Periyar, nous boirons du thé à Munnar et puis nous descendrons vers l’imprononçable Thiruvananthapuram, capitale de l’État que, logiquement, tout le monde là-bas abrége et dit « TVM ». Ce rêve de nouvelles voies a beaucoup à voir avec ce que signifie voyager en Inde, vouloir tout voir et réalise que il te faudrait mille vies –avec ses premières quinzaines de vacances d’août correspondantes– pour y parvenir.
C’est pourquoi c’est mieux allez-y doucement et choisissez des itinéraires abordables, qui impliquent des distances courtes car, rappelons-le, 25 kilomètres selon les régions de l’Inde peuvent équivaloir à une heure de trajet. À Cochin (Cochin en indien, ce qui sonne mieux), quelque chose comme ça se produit. Sa zone métropolitaine, plus d’un million et demi d’habitants et le plus grand du Kerala, il s’étend presque jusqu’à l’endroit où commence la grande beauté. A peine 80 kilomètres (mais attention, deux heures et demi de voiture) séparent le carrousel à bagages de notre premier arrêt : le célèbre backwaters9 000km2 d’eau grâce à une multitude de lacs, rivières, estuaires, lagons et canaux complexes.
La circulation se calme à mesure que nous traversons les ponts et quittons la ville derrière nous, où nous reviendrons bien sûr. De petites villes avec maisons aux mille couleurs Ils contrastent avec le vert dominant des deux côtés de la route. Le truc tropical, c’était ça. Finalement, nous arrivons à notre destination qui, oh, n’est pas l’hôtel, mais un quai en bois à côté d’une barge semblable au ketuvallam photogénique, typique bafouer les maisons du Kérala ça mériterait un Pritzker. Le voyage montre clairement que les voitures ne vont pas partout ici, que c’est une sorte de Venise avec des palmiers (infini) au lieu de pulls rayés.
La trempette parfaite
Lagon de noix de coco Ce sera le premier contact avec CGH Earth Hotels, qui avec une vingtaine d’établissements – principalement au Kerala, mais aussi à Pondichéry, au Tamil Nadu et dans les îles Andaman et Nicobar – est un exemple majeur au niveau mondial pour son durabilité et optimisation des ressources naturel. Si vous cherchez à vous déplacer dans différentes régions du Kerala, ils proposent eux-mêmes des forfaits avec différentes approches : expérientielle, bien-être, médecine ayurvédique et naturelle. Quoi qu’il en soit, Coconut Lagoon n’est pas luxueux si vous comprenez le luxe comme un clinquant, mais votre concept de retraite familiale (enfants bienvenus, oui) et profondément connecté à la nature est très, très similaire au le luxe de l’inattendu.
Ici la vie passe lentement et tu peux passer ton temps farniente dans la piscinemais aussi à contempler les papillons qui volettent par centaines dans le jardin qui leur est dédié, pour tenter un soin ayurvédique (pour les cures de sommeil, les troubles gastriques, les maux de tête…) ou, tout simplement, pour vérifier le système de recyclage et de gestion des déchets de l’hôtel, une machinerie parfaite pour que tout soit le plus circulaire possible : les feuilles mortes sont ramassées pour être compostées, elles filtrent l’eau potable. eux-mêmes, il n’y a pas de plastique et l’éclairage est toujours de faible intensité.
L’envie de ne pas bouger d’ici est grande, mais aussi nous voulons voir la mer. L’Indien. A une heure, Plage de Marari donne son nom à une étendue de sable d’un kilomètre de long devant les îles Laquedives, au nord des Maldives. Ici, Marari Beach, l’expérience CGH Earth Experience, vous attend, où le respect de l’environnement prime à nouveau. Une immense, immense piscine, d’eau de couleur émeraude traitée au sel, ouvre la voie à la plage, et des cabines et des espaces communs parsèment la propriété. A Mararikulam, le village, le temple de Sree Mahadeva domine avec sa statue de Shiva, mais ici ce qui prévaut, ce sont les petites églises catholiques. Bâtiments colorés avec des noms de saints et vierges en espagnol et en portugais Ils rappellent le passage sur ces terres du jésuite Saint François Xavier.