La haute Axarquía entre orchidées, vin et pont suspendu

ENTRE SEDELLA ET SALARES

Avec deux croix sur son énorme porte verte, l'église de San Andrés est l'épicentre de Sedella, avec une infinité de petites rues qui reviennent toujours à elles-mêmes. L’urbanisme est très similaire à ce qu’il était il y a 500 ans : Après la conquête chrétienne, les Maures restèrent dans la région pendant plusieurs décennies, jusqu'à ce qu'ils mènent une révolution qui se termine par leur expulsion. Ils sont partis, oui, un patrimoine culturel sous forme d'architecture, avec des maisons aux larges murs, aux façades blanchies à la chaux, aux petits avantages et détails comme l'alfiz ou le tejaroz, une poignée de briques placées en forme triangulaire sur les portes.

L'empreinte arabe est encore plus visible quelques kilomètres plus loin, dans Salares, la ville la moins peuplée de Malaga avec seulement 175 habitants. Son emplacement, loin de la capitale et des grandes villes de l'Axarquía, l'a éloigné des influences de l'urbanisme sauvage de la côte. C'est pourquoi il existe encore des maisons qui, croit-on, existent depuis plus de cinq siècles. C'est ce sur quoi enquête depuis quelques années l'architecte Pablo Farfán, qui a réalisé une étude pour analyser les constructions locales.

« Quand je suis arrivé là-bas, j'ai été étonné : «C'est la chose la plus ancienne que j'ai vue dans la province de Malaga», Farfan explique. Les formes de construction ou des dizaines de couches de chaux qui s'accumulent sur certaines façades – même avec des tons indigo, car on pense que de nombreuses maisons ont été peintes il y a des siècles – sont des arguments en sa faveur. Pour le dire, il prépare un livre qui sera publié prochainement.

Parmi les quelques rues de maisons basses qui composent Salares, la minaret de l'église de Santa Ana, d'origine almohade et 12 mètres de haut. Déclaré Monument National depuis 1979, c'est une construction Construit entre le XIIIe et le XIVe siècle en brique rouge qui surprend par ses formes. A ses pieds est né rue du Pont, qui en quelques mètres descend vers le Pont Arabe. Il est né une belle itinéraire circulaire qui s'étend sur environ six kilomètres et offre de belles vues sur les environs.