Les îles Galapagos augmentent leurs tarifs pour stopper le tourisme de masse

Un séjour d'une semaine dans le parc national du Masai Mara au Kenya, en Afrique, peut coûter environ 2 000 dollars, tandis que dans le parc national du Serengeti, le coût serait d'environ 600 dollars. Cependant, rester une semaine dans le Parc national des îles Galapagos, en Équateur, ne coûte que 200 dollars. Ainsi, ils l'assurent depuis le site officiel du parc national des Galapagos où ils font la comparaison et justifient l'augmentation du prix d'entrée.

La direction du parc national des Galapagos, le conseil d'administration des Galapagos et le ministère équatorien du Tourisme ont annoncé ce mois-ci leur augmentation des frais, la première depuis 1998, afin de collecter davantage de fonds pour la conservation et la communauté locale. La raison n’est autre que de protéger cet espace naturel unique au monde qui abrite plus de 2 000 espèces et qui souffre de l’augmentation de la fréquentation.

À partir du 1er août 2024, les tarifs vont changer. Le prix passera de 100 à 200 dollars par personne pour les touristes internationaux ; de 50 à 100 pour les visiteurs des pays CAN/MERCOSUR (Bolivie, Colombie, Pérou, Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ; et de 6 à 30 dollars pour les visiteurs de nationalité équatorienne. Les enfants de moins de 12 ans et les plus de 65 ans de nationalité équatorienne ainsi que les personnes handicapées bénéficieront d'un tarif réduit.

« Ce changement est quelque chose dont on parle depuis de nombreuses années, nous croyons fermement qu'il s'agit d'une décision positive des autorités équatoriennes, tant pour la faune des Galapagos que pour l'industrie touristique qui en dépend. Ces dernières années, on a assisté à une croissance inquiétante du nombre de visiteurs sur les îles. Cela pousse les systèmes de gestion des déchets à leurs limites, exacerbant l’insécurité hydrique et alimentaire et augmentant la menace d’introduction d’espèces envahissantes dévastatrices dans les îles », expliquent-ils dans un communiqué du Galapagos Conservation Trust.

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