Tout près de l’un des lieux de conte de fées du nord de l’Espagne, Taramundi, à seulement une demi-heure de route, un petit apparaît Village galicien où les pierres embrassent la mousse, le temps qui passe se distille au compte-gouttes et les ardoises des toits brillent de brume comme s’il pleuvait. Nous sommes à Vilarxubínun coin du province de Lugo qui a cessé de ruminer les souvenirs d’un passé peuplé mais qui revient à la vie en tant que témoin fidèle du visage plus authentique du monde rural de Galice. Un lieu qui a réussi à vibrer grâce à l’aide de quelques petits êtres magiques qui ont préféré vivre dans des maisons inhabitées plutôt que de retourner dans l’épaisseur des fragments environnants…
LE TRIANGLE DES TRASNOS (OU ELFES GALLEGO)
Pontenova est un conseil oriental de Mariña Lugo. A l’intérieur, plusieurs villages constituent des preuves fiables de l’existence triste histoire de dépeuplement de nombreuses zones du monde rural de Galice.
A l’abri du massif forestier atlantique de ces latitudes, trois d’entre elles, Bogo, San Paio et Vilarxubín, ont été choisies en leur temps pour constituer les étendards de visibilité dont de nombreuses petites villes reléguées dans l’oubli ont besoin pour ne pas succomber définitivement à l’abandon. . Sous l’impulsion déterminée du célèbre photographe Vicente Ansolaamoureux de ceux-ci terres immergées dans la réserve de biosphère du Río Eo, Oscos et Tierras de Burónet avec l’aide des voisins, une initiative a été lancée pour mettre en valeur la grande valeur ethnographique de ces villages.
Pour cela, nous avons eu recours à les légendaires petits lutins qui habitent les maisons en Galice, les transferts, quelques petits êtres qui appartiennent au patrimoine le plus enraciné du folklore de la région et qui ils aiment faire des bêtises dans les maisons où ils choisissent de vivre. Selon la tradition, la meilleure façon de divertir ces créatures mythologiques et de les empêcher de faire des farces est laisser des graines dans un coin pour être compté. Puisqu’ils ne connaissent que jusqu’au nombre dix, lorsqu’ils atteignent ce nombre, ils doivent recommencer depuis le début.
Profitant de la fantaisie de ces gobelins et de l’atmosphère magique qui entoure ces petits centres ancestraux, avec des forêts denses entourant leur périmètre, les voisins décidèrent d’unir les trois villages pour créer ce qu’on appelle « Triángulo de los trasnos », avec Vilarxubín à la barre, où la sculpture de l’un d’eux nous accueille, nous invitant à prendre une photo avec lui avoir de la chance et qui sait si nous deviendrons un autre être mythologique à la fin de nos jours.