Synopsis: Marga ne peut pas quitter la maison. Il lui est strictement interdit de traverser les murs de pierre de sa maison, car ici elle est protégée de tout, même de la fin du monde, et son père le lui a dit, donc ça doit être vrai. sauf que Il y a beaucoup de choses que son père ne lui dit pas.comme pourquoi il se sent si mal lorsqu’il passe la tête de l’autre côté de la clôture, ou pourquoi il ne devrait jamais, au grand jamais, ouvrir la pièce rouge qui est toujours fermée.
Pourquoi le lire : Il est difficile de parler de ce livre sans l’éviscérer, car le plaisir de l’histoire est de démêler la toile de mensonges et de secrets de la maison de Marga comme les pétales fanés à l’extérieur d’une rose, mais à l’envers, car Plus on plonge dans les tenants et les aboutissants de la vie de Marga, de son père et de la maison, plus on se rend compte qu’au fond tout était pourri. Il y a une raison pour laquelle Hidden Dimensions, qui publie ce livre, en parle seulement : « Un conte de fées sinistre et tordu. « Une fille qui vit dans une maison construite sur des mensonges, des secrets et la peur. »
Le protagoniste est une petite fille qui présente ce mélange troublant d’innocence et de cruauté des enfants, et elle nous prend par la main à travers les détails troublants de sa vie paisible, qui créent un environnement de plus en plus sinistre et tordu. des oiseaux morts, des insectes cachés dans les cheveux et des bruits étranges dans la nuit. Et la mort et la déchéance, partout, cachées dans le coin le plus inattendu, comme un compagnon silencieux. Un court roman qui a des airs de Shirley Jackson, mais avec un langage beaucoup plus austère et sanglant, qui ne demande ni pardon ni permission et cela, sans tomber dans le gore, n’hésite pas à créer des images dérangeantes et désagréables.
Marina Tena Tena est l’une des écrivaines les plus intéressantes de la scène espagnole de fantasy et d’horreur de ces dernières années.avec une œuvre prolifique malgré une carrière relativement courte. Même si ce roman, qui a remporté le 1er Prix Lestat de Lioncourtn’est en aucun cas sa première œuvre qui entre dans le domaine du dérangeant, c’est une porte d’entrée imbattable dans l’œuvre de cet auteur et à ce stylo qui n’a pas peur d’empoisonner, de couper et de mordre. –Virginia Buedo, rédactrice en traduction de Condé Nast Traveler Espagne.