Cette utilisation se poursuivit jusqu’en 1943 car, après la guerre, cet espace servait à enfermer les prisonniers âgés de toute l’Espagne, dont beaucoup, en raison de leur état de santé, voyageaient vers une mort certaine.
Cinq ans après sa fermeture, en 1948, comme si son passé n’avait aucun poids, La Garde de Franco commença à les utiliser comme résidence d’été. Son histoire d’amour avec les îles dura deux ans, jusqu’en 1950, date à laquelle 43 d’entre eux sont morts dans un accident maritime dans lequel a coulé le bateau qui les emmenait à terre.
L’île de San Simón n’avait plus qu’une dernière utilisation à aménager avant d’être abandonnée puis récupérée. Entre 1955 et 1963, Il servait d’orphelinat pour les enfants des marins décédés. Environ 600 mineurs sont passés par ici.
Un cadeau de mémoire et de création artistique
on ne peut pas le nier la charge symbolique qui pèse sur l’Île de San Simón et sur l’Île de San Antonio. Ni oublier ce qui s’est passé en eux, même si, selon le signe politique qui gouverne, il y a ceux qui l’essaient. C’est pour cette raison que des travaux ont été réalisés pendant quelques années pour récupérer cet espace, actuellement la catégorie de Bien d’intérêt culturel et fait partie du réseau Natura 2000 en tant qu’habitat naturel européen protégé.
Ses installations ont également été réhabilitées et, outre l’exposition permanente qui veille à ce que cette mémoire ne soit pas perdue, Ils sont dédiés à l’accueil d’activités liées à la culture (peut-être que le festival Sinsal vous semble familier). Cet isolement, qui a conduit dans le passé à des vols, des meurtres et des abus commis dans cet espace, se révèle aujourd’hui comme l’allié parfait pour la création artistique.
C’est précisément dans le cadre d’une de ces initiatives culturelles, Connecter le laboratoire, alors que Condé Nast Traveler a passé quelques nuits sur l’île de San Simón. Organisé par le Association galicienne des professionnels de gestion et de production (CREA), Cette expérience pourrait être définie comme un laboratoire d’écriture.