Bien que dans la ville de Cordoue, une taverne qui existe depuis plus de 75 ans soit considérée comme une taverne historique, seule une petite faction existe depuis plus d’un siècle. De plus, quelques tavernes de Cordoue Ils se dirigent déjà vers leur deuxième centenaire. Salmorejo, queue de bœuf, verres de bon vin et une bonne dose de convivialité ont été les éléments clés pour que ces établissements continuent à être le visage le plus authentique de la ville. Voici un itinéraire pour découvrir les tavernes centenaires de Cordoue.
Taverne Salinas (Rue Tundidores, 3)
Cette taverne située au cœur de la ville se présente comme un monument vivant à la cuisine traditionnelle andalouse. Fondée en 1924 sur les vestiges d’une exploitation viticole datant de 1879, cette entreprise centenaire a non seulement conservé son esthétique traditionnelle, mais représente l’essence de la authentique taverne cordouane. Il conserve méticuleusement les détails d’origine tels que le bar, avec son bec d’origine si typique du XIXe siècle, et les carrelages traditionnels.
La taverne, chargée de références à des figures emblématiques telles que Manolete et Julio Romero de Torres, C’est un petit musée du folklore local où l’affiche taurine est un autre des convives. De votre cuisine, Salinas Tavern sent l’hommage. Cuisine simple, de mères et grands-mères. Salmorejo, oranges « picás » à la morue, sang « oncebollá » et ragoût de pois chiches con manitas sont quelques-uns des plats qui suscitent ferveur et dévotion depuis des décennies. Des chiffres de la taille de Ava Gardner, Luis Eduardo Aute ou Pío Baroja Ils ont orné ses salles animées où, aujourd’hui, l’authentique esprit cordouan se respire avec toute sa force.
Taverne Santi (10, rue Realejo)
En 1912, le Titanic a coulé et, au même moment, la Taverne Santi a ouvert ses portes pour la première fois, tout près de l’église de San Andrés Apóstol. Ouvert sous le nom de Taverne Castilloa été rebaptisé El Fogón et c’est El Santi depuis 2015. Fidèles à la réalité d’il y a plus d’un siècle, briques apparentes et tuiles bleues habillent les murs voûtés de cette auberge centenaire qui, jour après jour, sert l’un des petits déjeuners les plus appréciés de toute la ville.
Sur le toit, une lucarne entre des poutres en bois laisse éclairer le soleil de Cordoue la confrérie du jambon que, étant sceau d’identité de la maisonquel que soit leur nom, se succèdent en pénitents devant un bar toujours plein de monde. Mais ici, il n’y a pas n’importe quel jambon. Ils restent à la maison, où Los Pedroches ne peuvent manquer, qu’il s’agisse d’animer un toast ou de garnir un salmorejo. Ce sont des spécialistes des flamenquines, croquettes (jambon, bien sûr) et queue de bœuf. Vous ressentirez probablement beaucoup de bruit, car ce n’est pas vraiment un endroit calme, encore plus le week-end. Beaucoup de bruit, mais aussi beaucoup de noix. Tout a un prix.