Un été à La Manche signifie 40º à quatre heures de l’après-midi et un désert qui n’est habité qu’après le coucher du soleil (sauf la piscine municipale qui est toujours une belle attraction). Pas de climatisation, juste quelques ventilateurs, Il reste à endurer dans l’obscurité de la maison, dont les stores sont tous tirés. Pour ceux qui ont passé de longs séjours dans leurs villages respectifs au milieu de la Manche, les mots suivants ne leur seront pas étrangers, car Ils ont appris à apprécier le côté positif des zones vidées et à voir la vie qui y existe.
La zone de La Mancha, elle-même, est comprise entre Cuenca, Tolède, Ciudad Real et Albacete, avec une prolongation de plus de 30 000 kilomètres de plaine pure (sauf quelques monticules de terre). La grande majorité est occupée par les petites villes, qui atteignent rarement le millier d’habitants, où la majeure partie de la population est constituée de personnes âgées. Beaucoup de ces villes ont été gravement touchées par l’exode rural, surtout de la part des plus jeunes, qui ont décidé de tenter leur chance dans les grandes villes. Si vous souhaitez passer un été (ou quelques jours) dans l’un de ces endroits, sachez que La chose la plus importante est de vous intégrer dans la vie des locaux. Ce sont, en fin de compte, ceux qui vous feront sentir comme chez vous.
Pour commencer, passer quelques jours à La Mancha peut ressembler plus que vous ne le pensez à faire un immersion linguistique. Une grande partie des expressions, dictons et accents que l’on peut observer dans les grandes villes ont été héritées de ces zones rurales, puisque Ceux qui ont émigré avaient la responsabilité d’emporter avec eux leur propre façon d’utiliser la langue. Dans celle-ci première leçon Vous devrez apprendre des expressions et des mots comme « donner un nom » (se démarquer dans quelque chose, et pas pour le mieux), « apechusque » (s’évanouir), « bacín » (une personne pesante), « ser desaborío » (s’évanouir). être désagréable), « miaja » (un peu), « cisco » (pour désigner un problème inattendu), « zanscandil » (qui crée des problèmes en s’attirant des ennuis), « estar traspellao’ » (avoir très faim), « empantar » (s’appuyer légèrement sur une surface) ou « pitorra » (un remplissage pour terminer n’importe quelle phrase). Sont juste quelques-unes des centaines d’expressions que les habitants de La Mancha utilisent dans leur vie quotidienne.
Nous ne pouvons pas ignorer la grande œuvre du comédien José Mota, original de Montiel (Ciudad Real), en élargissant les expressions et les modes de communication des habitants de La Mancha. C’était grâce à croquis « La Vieja del Visillo » ou « El Cansino Histérico » que cette culture rurale de La Mancha a transcendé les limites géographiques de l’ère moderne. Également aussi Différentes initiatives ont été réalisées comme le projet de dictionnaire « El Bienhablao », qui rassemble des expressions de La Manchuela, une sous-région de La Mancha entre Cuenca et Albacete. Après quelques jours d’immersion, on peut dire à quelqu’un qu’il est un « zanguano », et l’autre personne n’aura pas la moindre idée de ce dont vous parlez.