Architecture pharmaceutique : la recette de 9 prix Pritzker pour fusionner science et design

Architecture pharmaceutique : dit de l’art de projeter et construire bâtiments afin de encourager la science qui enseigne comment préparer et combiner des produits naturels ou artificiels comme remèdes contre les maladies ou pour préserver la santé. Exemple : Docteur, j’ai mal au dos quand je recule. Ce n’est rien, deux gouttes de fluidité spatiale toutes les huit heures, une série de volumes par jour pendant une semaine et c’est tout.

Ne serait-il pas bien si tous les remèdes (et souffrances) coulaient entre les rivières du détails architecturaux et une dose appropriée de design ? Le monde serait formellement bien plus beau. La bonne nouvelle est que cette idée ne m’est pas venue à l’esprit. Heureusement, des esprits bien plus privilégiés que le mien (du moins en cela) ont réalisé que, d’une manière ou d’une autre artistiquement, cette fusion était possible. Et c’est ainsi qu’est né ce concept que nous avons inventé et que nous appelons architecture pharmaceutique (la définition est fausse bien sûr, n’en blâmez pas le RAE).

L’épicentre de tout est Bâle

Si la science s’appuie sur les fondements de la connaissance, à Bâle elle s’appuie aussi sur ceux du design d’avant-garde. Nous ne parlons pas seulement de un mariage symbiotique entre médecine et esthétiquemais d’un véritable culte de la beauté spatiale où l’art, la science et l’architecture se rencontrent pour créer quelque chose de plus grand que la somme de ses parties.

C’est l’histoire de comment les esprits les plus brillants de l’architecture ont transformé les campus de Novartis, Roche et Actelion en quelque chose qui transcende le fonctionnel, quelque chose qui respire et vit avec son propre pouls et qui place Bâle au centre, selon ses propres mérites.

Novartis est une promenade dans la ville des Pritzkers

Imaginez qu’en vous promenant sur le campus de Novartis, vous ne vous sentiez pas dans un simple conglomérat de bâtiments, mais dans une authentique citadelle de la science, où chaque recoin est conçu pour inspirer. Avec son presque 20 bâtimentsle campus est un ruche d’innovation qui vous invite à vous perdre dans ses espaces, en admirant le travail de certains des architectes les plus influents de notre époque.

Le maître de cérémonie de cet opéra visuel est l’architecte Vittorio Magnago Lampugnani, qui a conçu le plan directeur du campus en 2001. Dès le début, Lampugnani a clairement indiqué que Novartis devait être plus qu’un simple conglomérat de bureaux ; ce devait être un lieu où la science rencontrait la culture. Et c’est ce qu’il fit, invoquant une constellation d’étoiles architecturales, dont pas moins de neuf prix Pritzker, parmi lesquels se trouvent des noms comme Frank Gehry, Tadao Ando, ​​​​Rafael Moneo ou Álvaro Siza.