« La prémisse centrale de Emilie à Paris c’était qu’Emily était un poisson hors de l’eau, mais ce n’est plus le principe dans saison 4 (première partie désormais disponible sur Netflix, la deuxième partie arrivera le 12 septembre) », explique Darren Star, créateur du spectacle le plus en vogue et chic français de la télévision. « La série s’appelle Emilie à Paris et la saison quatre parle de l’évolution d’Emily à Paris. »
C’est-à-dire qu’en dépit de toutes les aventures amoureuses et professionnelles, Emily Cooper est désormais une vraie parisienne, elle s’est adaptée aux rythmes, couleurs et coutumes de la ville. Même sa garde-robe éblouissante (et inaccessible) s’inspire de plus en plus du chic de la capitale française, comme l’assure l’actrice Lily Collins en tant que costumière, Marilyn Fitoussi, qui, en plus, a fait un clin d’œil à une autre icône européenne, venue d’outre-Manche : Brindille.
« L’évolution d’Emily cette année est plus calme et axée sur son travail, mais aussi sur la ville », précise l’actrice qui l’interprète. « Il s’inspire de ce qui l’entoure, de ses collègues, de ses amis et il a compris comment construire le tenues avec une mentalité beaucoup plus européenne. Bien sûr, son extravagance d’Américaine à Paris et sa passion pour la couleur ne disparaissent pas, peut-être « sont-elles simplement plus au rabais ».
Une liste de marques de mode qui occupe huit pages, 2 500 paires de chaussures (dont 150 Louboutin), 350 sacs et environ 3 000 bijoux. Ce sont quelques-uns des chiffres de la quatrième saison qui ont été donnés depuis la production de Emilie à Paris. La liste complète des lieux de tournage n’est pas encore disponible (ils font de plus en plus attention à les publier pour que les fans n’envahissent pas les lieux où ils pourraient devoir filmer à nouveau), mais elle n’est sûrement pas non plus à la hauteur.