A côté de la jetée touristique, au cœur du front de mer, vous trouverez un marché. Il y a des étals de fruits – de plus de types que vous ne pouvez l’imaginer. et des boissons, il y a aussi un supermarché qui dispose d’un comptoir de plats préparés, mais si vous voulez autre chose avant d’embarquer, vous ne manquerez pas d’options : stands de fritanga – le poisson frit traditionnel – et restaurants informels comme le El Sazón de Nubia, Sabor Porteño, La Tía Sixta et Afrikan Café Bar.
Il suffit de trouver une place sur leurs terrasses – à l’ombre, car ici il faut compter avec le soleil –, de découvrir leur carte et découvrez des boissons comme le viche, dont nous parlerons plus tard, la lulada ou l’arrechón.
Quoi que tu fasses, Vous ne devriez pas quitter Buenaventura sans vous asseoir à l’une des tables du Café Pacífico. Saúl, qui dirige ce lieu avec Carmen, sa mère, explique que ce qu’ils proposent est une « cuisine du patrimoine » : des plats basés sur des recettes originaires de la région, sur des produits locaux et sur la pêche durable qu’ils mettent entre les mains de maîtres de la cuisine traditionnelle.
L’endroit est vraiment sympa, avec cette ambiance d’un autre temps que l’on ne retrouve que dans les vieux ports. Son engagement gastronomique se traduit par des aliments fermentés indigènes comme l’Immortelle, avec lesquels commencer le repas, dans des plats comme l’encocado de bar et de crevettes locales ou la raie pastenague fumée à l’huile de coco extra vierge. Pour finir peut-être un peu tomaseca, un macérat dans l’alcool et le miel de 33 plantes médicinales de la région. Ou une liqueur d’açai, si vous préférez quelque chose de plus fruité.
Le port est à deux pas, à seulement 300 mètres de descente. Si vous avez déjà votre billet ou voyagez avec un guide, vous pouvez vous rendre à l’embarcadère touristique, où il y a toujours des vendeurs de fruits et légumes. A partir de là, plusieurs entreprises proposent des circuits et des visites sur mesure.
La baie de Malaga et ses secrets culinaires
De Buenaventura, préparez-vous à près de deux heures de traversée au cœur du Parc Naturel National d’Uramba. Derrière vous se trouve le port, dont le profil de ses bâtiments se découpe sur celui des montagnes. En naviguant à bonne vitesse vers l’embouchure, vers le grand Pacifique, au nord vous apercevrez les falaises, surplombant une forêt qui semble infinie. Ici et là, entrecoupées de parois rocheuses se trouvent des criques solitaires entourés de palmiers, dans certains d’entre eux de petits hôtels, généralement des groupes de cabanes avec des vues impressionnantes.