Ensuite, il s’appelait Hotel do Imperio – les peintures à l’encaustique sur les murs montrent encore les armoiries des colonies –, elle possédait son propre salon de coiffure, un opérateur téléphonique et même un service de tourne-disques qui diffusait de la musique au goût des clients. Une série de pièces et d’objets qui continuent d’être exposés dans les espaces communs comme dans un musée. Il est étonnant de parcourir cette décoration qui ne cache pas le passage des années, mais s’enrichit au contraire. Les pièces – gigantesques – sont l’endroit où l’on peut rester éveillé, en observant les détails des plinthes, des fauteuils et des lampes, en imaginant cette Lisbonne du milieu du siècle qui s’est tordue comme un oxymore : une capitale de nature globale, mais obligée de vivre enfermée dans lui-même. L’hôtel a fait faillite après la Révolution de 1974, il a été plusieurs fois endommagé. et il a été complètement restauré dans les années 90, lorsque la famille Fernandes, qui continue à diriger le groupe Heritage, y a participé.
Il faut revenir en arrière pour comprendre le concept qui a survécu depuis et qui est désormais renforcé par la troisième génération. Avant la Grande-Bretagne, Janelas Verdes étant la deuxième propriété du groupe, après avoir rejoint le Lisboa Plaza, inauguré en 1954 au retour de la famille du Brésil.
Il faudra cependant attendre l’acquisition du Britania, il y a trente ans, pour que Les Fernande ont compris que leur vision de l’hôtellerie pourrait apporter à Lisbonne quelque chose qu’elle n’avait pas : des hôtels avec un patrimoine culturel et historique, qui valorisent l’authenticité de leurs bâtiments, l’identité de la ville et avec un service qui vous fait sentir comme chez vous : les espaces communs sont toujours accueillants. comprennent un coin lecture et des œuvres d’art locales, en accord avec le thème de l’hôtel. Le petit-déjeuner se prolonge au-delà de midi et tout au long de l’après-midi, un service de thé, café, pâtisseries, fruits et porto est inclus. (cette dernière, également gratuite dans les chambres) qui vous encouragent à connaître la ville depuis ces chambres. UN barre d’honnêteté Il est disponible 24h/24 et, détail important, les gels et crèmes sont toujours de Molton Brown. Avec ces signes vitaux, vous êtes sûr que, aussi différentes que puissent paraître vos pièces, vous serez à l’aise.
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C’est ainsi que je le ressens à nouveau dans le Patrimoine Avenue da Liberdade, très proche de Lisboa Plaza et de Britania. C’est le dernier à avoir été rénové, avec un dessin du célèbre Miguel Cáncio Martins. Son apparence, avec des intérieurs beaucoup plus modernes, ne tombe pas du tout dans la prétention et conserve cette honnêteté, si portugaise (et si familiale) qui se traduit par un effet intime, à proximité, chez un ami.