« Homo Viator » : quand voyager n’était pas un passe-temps, mais une folie qui nous consumait

Aujourd’hui, Voyager, plus qu’un choix, apparaît parfois comme une obligation. Comment ne pas voyager vers des destinations lointaines, alors que les compagnies aériennes vous connectent de plus en plus à davantage de destinations ? Qui n’a pas goûté aux saveurs de l’autre bout du monde, s’il n’existe actuellement aucun quartier en Espagne qui ne propose un large éventail de cuisines internationales ? Le monde globalisé a rendu tout mieux connecté et, en même temps, notre monde est plus petit, plus réduit. Ayez moins de magie.

Mais cela n’a pas toujours été le cas. Autrefois, le voyageur n’était pas seulement un de plus, mais un fou, un Avis raresune personne faite d’un matériau différent qui n’avait pas peur de risquer sa vie pour aller plus loin : au-delà de la forêt, des montagnes, de la mer, peu importe ce qui fixait les limites de ce petit morceau du monde. Avant les cartes du monde, les avions, Google Maps, Le voyageur, l’explorateur, s’est lancé sur des routes difficiles, s’est livré au risque et peut-être même à la mort, armé seulement d’un maigre bagage, à la recherche de quelque chose de différent, de nouveau, sans savoir ce qu’il trouverait ou s’il reviendrait pour le raconter. l’histoire. qu’as-tu vu, mais c’est un risque qui vaut la peine d’être pris. Le voyageur a toujours été cette personne pour qui le monde est un cadeau à déballer, plein de magie et de mystère : là où d’autres choisissent la sécurité et l’espace commun, il choisit la possibilité de quelque chose de nouveau, de risque, d’aventure et de découverte.

Homo Viateurle livre d’essais de Pepe Pérez-Muelas (Editorial Siruela, 2023)nous y invite justement : pour faire une pause dans la routine déjà fatiguante de l’aéroport et des photos Instagram pour retrouver le sens de l’émerveillement. Se mettre dans la peau des explorateurs qui ont élargi notre monde petit à petit, à leur courage de franchir les limites des cartes pour découvrir ce qu’il y avait au-delà.