Malgré la Rolls-Royce Phantom privée garée à l'entrée et les portiers en chapeaux et jupes bordeaux qui montent la garde aux portes, l'arrivée au Lana parvient à transmettre un sentiment de discrétion. Ceci est le premier hôtel Dorchester Collection au Moyen-Orient et c'est un signe de l'évolution de Dubaï en tant que destination que le groupe derrière des propriétés emblématiques telles que The Dorchester à Londres et le Beverly Hills Hotel à Los Angeles a décidé d'apporter sa marque caractéristique de luxe discret dans cette ville.
Le cabinet d'architecte Foster + Partenaires a conçu cet hôtel de 225 chambres et 30 étages en pensant à la vue : on aperçoit en arrière-plan la forme circulaire de la marina de Marasi, reflétant dans le bleu profond de ses eaux les lumières des gratte-ciel au-dessus desquels elle s'élève la nuit le Burj Khalifa.
Dans une ville si associée à la démesure, The Lana fait preuve d'une constriction magistrale, avec des canapés recouverts de velours rose pâle et des touches de cuir rose dans les ascenseurs. A Riviera, Jean Imbert, le jeune chef français qui a succédé à Alain Ducasse à l'Hôtel Plaza Athénée à Dorchester, a créé une ode sincère aux cuisines côtières de France et d'Italie, tandis qu'à Jara, le chef espagnol Martin Berasategui illustre, à travers sa carte de classiques de la cuisine basque, pourquoi ses restaurants ont obtenu douze étoiles Michelin.
Le mois dernier, il a été inauguré Le premier spa Dior de Dubaï, qui place la dernière pièce de ce puzzle révolutionnaire. A partir de 650 €.