Mafalda éternelle. Il a toujours une vignette pertinente, quel que soit le sujet. Comme, dans ce cas, le changement climatique et l’environnement. Et, depuis la maison d’édition Lumen, ils ont rassemblé jusqu’à quinze panneaux dans l’exposition Quino, Mafalda et l’environnement. On y voit comment le dessinateur argentin réfléchit à travers son personnage le plus célèbre sur notre relation avec la planète Terre.
L’éditeur Lola Martinez nous explique que cette exposition « Ce n’est qu’un petit échantillon du visionnaire de Quino en matière de soin, ou plutôt de mauvais traitement, de l’environnement par les êtres humains. Surtout dans ses dessins d’humour graphique, le dessinateur nous parle du passé d’un avenir que l’on reconnaît bien. Un avenir que Quino, en bon pessimiste, voyait aussi noir que la fumée émise par les voitures ou les usines qui peuplaient ses dessins. Quino était un génie lorsqu’il s’agissait de dépeindre les contradictions des êtres humains, et ainsi, toujours avec tendresse, compassion et sarcasme, il rit de la façon dont l’homme se vante de « construire la destruction du futur », sur la façon dont nous allons à la campagne comme passe-temps ou comme thérapie, il nous parlait déjà dans les années soixante du néo-ruralisme, des effets de la pollution, du tabac ou du consumérisme.
Il s’agit de l’auteur. Concernant Mafalda, Lola affirme que c’était « L’une des premières militantes écologistes, une petite Greta Thunberg toujours accompagné de ce globe qu’il faut soigner, habiller et protéger de tant d’irresponsabilité.