Le Cirque du Soleil réinvente son spectacle emblématique « Alegría »

Les voix puissantes de deux chanteurs nous guident dans un voyage magique et sensoriel. La chanteuse en blanc, dans la voix de Sarah Manesse, évoque la résilience, la tendresse et l’espoir. C'est une entité naïve, mais sage face à l'adversité. Le chanteur en noir, interprété par Cassia Raquel, est la voix du mouvement rebelle du Bronx. Il incarne l’engagement, la force et la ténacité.

Les clowns attachants, exceptionnellement caractérisés par Pablo Gomis et Pablo Bermejo, Ils nous racontent une histoire ancrée dans la solitude, dans les rencontres et les désaccords, à travers l'humour et la comédie physique. Avec une surprenante tempête de neige, générée par la valise d'un des clowns, le royaume vibre et tremble pour laisser place au renouveau.

La musique et les acrobaties font de la poésie

Bonheur plonge le public dans un univers mystique et visuel chargé de poésie, humour et prouesses acrobatiques éblouissantes. La musique, composée par René Dupéré, accompagne sublimement chaque instant du spectacle, apportant force, caractère et sensibilité.

La composition originale a été revitalisée avec des touches esthétiques plus actuelles, mêlant des sons électroniques et rock avec des éléments acoustiques et orchestraux. « Les mélodies des chants de Bonheur Ils sont éternels et c’est ce dont les gens se souviennent. Les arrangements musicaux sont différents, mais si vous connaissez un peu les mélodies du premier Bonheurvous reconnaîtrez toutes les musiques du Montrer », commente François.

L'ensemble de la performance musicale est joué en direct et est interprété par un ensemble de cinq musiciens et deux chanteurs. L'accordéon se démarque Sara Formoso, qui entoure les expériences des clowns sur un ton mélancolique. Le violoncelle de Bika Blasko, qui donne de l'enthousiasme aux actes acrobatiques les plus risqués ; et la batterie Anthony Prochilo, qui exalte certains des thèmes classiques de Bonheur avec une puissante dose de rock.