C’est l’une des conclusions les plus importantes tirées de la participation à Synergy, un événement qui a pour sous-titre The Retreat Show, dans lequel des entreprises, des dirigeants et des hôtels liés à ce monde lucratif et omniprésent se sont réunis la semaine dernière en Sardaigne. Aussi après avoir lu des dizaines de reportages et découvert, tel un joyeux cobaye, mille et une thérapies ici et là. Le bien-être est en nous. Tant de voyages, tant de civières, tant de jambières, pour atteindre quelque chose que les grands philosophes grecs proclamaient déjà. Nous avons en nous ce qui est nécessaire pour se sentir bien de manière soutenue dans le temps, c’est ainsi que nous pouvons définir le bien-être : la respiration, la capacité de dormir pour se régénérer, les jambes pour marcher, la voix pour réclamer et demander. Cependant, nous ne l’utilisons pas toujours et parfois nous devons payer pour apprendre. Nous y reviendrons ; Maintenant, commençons par le début.
La première règle du bien-être est qu’on ne l’appelle pas bien-être. Elle est incomplète, car il ne s’agit pas d’une action, mais d’une position dans le monde. Les Anglo-Saxons, qui sont les seigneurs et maîtres de ce monde, ont un mot pour le décrire : bien-être; c’est-à-dire, bien être. Nous utiliserons neobienestar, car un bon préfixe est toujours utile. Et nous avions déjà prévu qu’il s’agissait d’un phénomène transversal, diversifié et agréable.
Le néobien-être n’est pas contraignant… et c’est mieux
La première caractéristique de ce néo-bien-être est aussi un amendement à la totalité et est la suivante : il y a autant de formes de bien-être qu’il y a de personnes. Autrement dit, le néo-bien-être est le bien-être. Chacun est tel qu’il est, comme dirait n’importe quelle personne âgée andalouse ou toute personne vivant dans une zone bleue. Pour certains, l’essentiel est de se taire, pour d’autres de socialiser, pour certains de faire de l’exercice physique quotidiennement, pour d’autres de méditer, il y a ceux qui ont besoin de musique en se baignant dans la piscine et d’autres recherchent le silence. Et il y a ceux qui veulent prendre un verre de vin (avertissement, anathème) après 3 heures de marche en forêt.
Tout est correct car le nouveau bien-être (que nous appellerons ainsi par simplicité) n’est pas contraignant. Finis ces endroits où ils vous obligeaient à suivre un programme martial, gardaient votre téléphone portable dans une boîte lorsque vous faisiez enregistrement et où seuls des jus de fruits étaient servis au déjeuner. Nous avons douze ans, peut-être ? Il y en a, il y en a, mais ils séduisent un public qui a besoin de discipline. La plupart de ceux qui participent à un programme ou séjournent dans un centre de bien-être recherchent le contraire : échapper aux règles et aux horaires, se sentir, l’espace de quelques jours, maîtres de leur temps. Le néo-bien-être est joyeux et devrait l’être, car le plaisir renforce le système immunitaire et améliore les fonctions cognitives. L’appel marche vers ces sensations Joyconomy ou économie de joie.