Le 14 décembre prochain, nous saurons si l’une des séries de cet automne, « Les avocats »créé par Patricia Ferreira, dirigé par Juana Macías et Polo Menárguez et produit par Productions RTVE et MODobtenez le prix pour Meilleure série de fiction dans la 30e édition du Prix Forqué. En attendant, nous passons en revue certains de ses meilleurs lieux qui nous emmènent directement dans un Madrid historique, dans ce Madrid de 1969 qui disait lentement au revoir à un régime franquiste, déjà angoissant, mais encore assez fort pour que la vie de nombreuses personnes manque de liberté.
La série décrit, en six chapitres assez fidèlement, ce que c’était la fin du franquisme et le début de la transition en la ville de Madrid pour quatre universitaires et avocates qui se faisaient un nom dans la défense de la justice sociale. Manuela Carmena, Cristina Almeida, Lola González et Paca Sauquillo Ce sont les quatre protagonistes qui ont marqué l’histoire et qui sont à l’honneur dans la série « Les Avocats ».
Les actrices qui donnent vie à ces personnages pionniers sont : Paula Usero jouer à Lola ; École Irènequ’est-ce que Manuela; Élisabeth Casanovas comme le ignifuge Cristina Almeida; et Almudena Pascual qui réinterprète l’énergique Paca. Ils complètent le casting principal Alvaro Rico comme Enrique Ruano et Manuel Canchal comme Javier Sauquillo.
Le massacre d’Atocha en 1977
L’histoire de la série commence avec Lola González, qui vient d’obtenir son diplôme de droit et attend avec impatience une nouvelle ère dans laquelle la fin de la dictature commence à apparaître. Lorsque son petit ami, Enrique, est arrêté par la police et meurt lors d’un interrogatoire après être tombé du septième étage dans d’étranges circonstances, Lola s’éveille à la réalité qui l’entoure et réaffirme ses convictions. Sur ce chemin vers la liberté, la jeune avocate rencontrera d’autres jeunes femmes avocats du travail: Cristina, Manuela et Paca. Avec eux, il défendra courageusement ses idéaux démocratiques devant les tribunaux du régime franquiste, toujours du côté des plus défavorisés.
Tout change pour eux, deux ans après la mort de Franco, 24 janvier 1977 lorsqu’un de ses cabinets d’avocats (en particulier celui de Manuela Carmena) souffre un attentat terroriste d’extrême droite qui coûte la vie à cinq avocats du travail du Parti communiste (PCE) et des Commissions ouvrières, parmi lesquels se trouvait le mari de Lola González et le frère de Paca Sauquillo.