Verser une larme devant une œuvre n'est pas un motif de honte, il est forcément normal de ressentir de fortes émotions face à la beauté, de toute nature. Cependant, le syndrome rassemble des symptômes un peu plus sévères : de tachycardie, sueurs ou épuisement soudains, altération du sens de la réalité et de l'identité, troubles sensoriels ou, à terme, même hallucinations.
LE FACTEUR D’ÊTRE VOYAGEUR PEUT INFLUER
Le syndrome de Stendhal n'est pas reconnu comme un trouble ni inclus dans les deux principaux mécanismes de diagnostic clinique (le DSM et la CIM). En fait, une étude publiée dans Rivista di Psichiatria concluait il y a quelques années que Il n’existe aucune preuve permettant de considérer le syndrome de Stendhal comme un trouble psychopathologique spécifique..
Autrement dit, cela existe et peut survenir, mais ce n’est en aucun cas une maladie. Ce que la science met sur la table, c'est que les zones cérébrales impliquées dans les réactions émotionnelles En général, ils s'activent lors de la contemplation d'œuvres artistiques, et la présence d'autres facteurs provoque des sensations très intenses qui, a priori, ne correspondent pas au moment vécu. S'enthousiasmer pour l'art et la beauté est normal et ce qui peut arriver pour que l'émotion déborde et provoque le syndrome de Stendhal peut être dû à l'ampleur même de ce qui enveloppe l'individu à ce moment-là.
Pour que l'on se comprenne, face à de grandes scènes ou de grandes œuvres, la scène elle-même rend sûrement plus propice à l'apparition du syndrome en question. Aussi fatigue, température, déshydratation, faim, etc. qui peut être fréquente chez les touristes et les voyageurs, peut accentuer ces sensations.
Et il est tout à fait logique de prendre en compte la situation personnelle du voyageur (horaires, repas…), qui peuvent affecter notre corps plus qu'on ne le pense. Pourtant, oh, Florence ! Tu es belle…