TAC ! Le Festival d’Architecture Urbaine arrive à Alicante et Las Palmas de Gran Canaria

Cette édition, les pavillons temporaires présentés incluent ESPARTAL à Casa Mediterráneo (Alicante) et DE ROCA MADRE à Las Palmas de Gran Canaria. ESPARTAL, quant à lui, est l’œuvre des studios ELE Arkitektura, GA Estudio, de l’architecte Florencia Galecio et de l’architecte Juan Gubbins. Cette création met en valeur l’utilisation de l’alfa dans la ville comme matériau artisanal et représentatif de la région.

« L’initiative propose un plafond suspendu en sparte qui filtre la lumière, créant une ombre épaisse qui assure un confort thermique et modifie le microclimat de la Plaza Arquitecto Miguel López. Avec cette conception, le projet cherche à inverser l’obsolescence de l’alfa et à réévaluer son utilisation à travers le lien entre le paysage agricole et la ville, en promouvant un cycle écologique plus large dans l’utilisation des matériaux et en valorisant les matériaux locaux. culture, d’un point de vue environnemental, fonctionnel et symbolique », disent-ils de TAC ! dans une déclaration.

De son côté, DE ROCA MADRE porte la signature des architectes Alejandro Carrasco Hidalgo, Eduardo Cilleruelo Terán, Alberto Martínez García et Andrea Molina Cuadro.

L’œuvre en question s’accompagne d’une réflexion sur le contraste entre le temps profond reflété dans les strates de l’île et l’impact humain accéléré sur son écologie au cours des dernières décennies, à travers une conception composée d’une coupe géologique et anthropocène composée de différents types de pierres des côtes de Las Palmas de Gran Canaria et de plastiques collectés par le collectif Precious Plastic Gran Canaria.

« Les deux pavillons de cette édition ont des équipes très conscientes du lieu où s’encadre leur architecture et de la fonction sociale qu’ils ont tous deux. D’une part, dans le cas de Las Palmas de Gran Canaria, tout le processus de la Plaza Stagno fera partie d’autres éléments de mobilier de la ville elle-même dans d’autres lieux et fera partie de cette circularité. Le pavillon permet d’expliquer l’idiosyncrasie elle-même, la géologie de l’île elle-même depuis cette place, englobant des montagnes à la mer, du matériel dur au plastique et à la lumière. Au final, cela nous permet de comprendre que l’architecture est un élément de médiation, d’explication et de compréhension de nous-mêmes », explique Javier Peña, directeur artistique de TAC ! à Condé Nast Traveler.