« True Detective : Polar Night » : Ennis, en Alaska, existe-t-il vraiment ?

17 décembre, dernier coucher de soleil de l’année. La longue nuit commence. C’est là que ça commence True Detective : Nuit polaire (nouveaux épisodes tous les lundis sur HBO Max et Movistar Plus+), regarder les derniers rayons d’un soleil qui se cache absolument pendant près de trois mois et que l’on ne reverra plus dans les six épisodes que dure la quatrième saison d’une série célèbre et anthologique.

La première saison de Vrai détective, Sorti il ​​y a exactement 10 ans, il a marqué un avant et un après à la télévision. Pour de nombreuses raisons. Pour sa qualité. Pour avoir des stars du grand écran (Matthew McConaughey et Woody Harrelson). De par sa profondeur, son poids, son intensité, sa dureté. En raison de l’importance de son emplacement naturel pour définir l’esprit de l’histoire. Les saisons suivantes ont suivi ces paramètres et dans cette quatrième, au moins un de ses piliers a été renversé : Les protagonistes sont deux chercheuses, pas deux hommes.

Jodie Foster et l’ex-boxeur Kali Reis incarnent Danvers et Navarro, deux policiers contraints de collaborer à la disparition de huit scientifiques du centre de recherche sur l’Arctique, près de leur ville, au nord-ouest de Alaska, Ennis. Ainsi, le créateur de cette quatrième saison, le Mexicain Issa López, une série marquée par la tentative de définition de « l’esprit masculin » change de cap.

« La première saison a débuté avant que le monde ne change. Avant #MeToo, avant Trump, avant la pandémie, avant George Floyd », explique-t-il. « J’ai donc fait cette saison en réponse à celle-là après les changements. Après trois saisons à comprendre l’expérience masculine, ce que je peux apporter de nouveau à la série, c’est de parler de insécurités et peurs féminines et douleur générationnelle que nous portons. « Il parle de la façon dont nous gérons la sexualité, de notre sens de la justice, de la perte, de la solitude et de l’existence de Dieu. »

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True Detective : Nuit polaire parle aussi de catastrophes et défis environnementaux que l’on voit de manière plus crue dans les extrémités de la planète, parle de la violence qui y règne, notamment à l’encontre des femmes indigènes. C’est pourquoi, comme à chaque saison, l’espace à partir duquel il est raconté était si important.