«  Un cinquième portugais  », maison loin de chez elle

Fernando, le protagoniste de Un cinquième portugais (première dans les cinémas le 9 mai), C’est un homme calme, professeur de géographie. Entre les cartes, les peindre, les lire trouve calme. « Il dessinait des cartes où il est en sécurité. C’est sa façon de connaître le monde, mais, bien sûr, il n’arrête pas d’appartenir à ce monde d’idées, de concepts, de cartes et de livres », explique le réalisateur Avelina Prat. « Et soudain, il constate qu’il doit faire la tournée des cartes. »

Un jour, la femme de Fernando (Manolo Solo) Il disparaît, il commence à la chercher, mais quand il se rend compte qu’il est retourné dans son pays par sa propre volonté, il part et décide, soudain, il décide de marcher aussi. Quelque chose de désorienté, sans destination déterminée, semble-t-il. Il est monté sur un bus et se termine par La côte du Portugal. Assis dans un café d’hôtel solitaire, en basse saison, il rencontre un travailleur de Luso-Extermeño qui parle de son prochain emploi, en tant que jardinier dans un cinquième au centre du pays voisin. Lorsque l’homme meurt, Fernando décide de supplanter son identité.

Il est alors loin de ses cartes, « en tournée sur le territoire, même en mettant vos mains sur Terre », explique Prat. «C’est un changement, une transformation très profonde qui est ce qui le fait réaliser, enfin, avoir un lien avec les choses, Avec la terre, avec des gens, avec des lieux. « 

Fernando s’appelle Manuel, pour apprendre du jardinage en marche et rencontrer Amàlia (Maria de Medeiros), propriétaire du Cinquième des amandes, et Rita, son cuisinier. Parmi les pourparlers avec le premier et les ragoûts de la seconde, il se réveille, trouve son refuge, sa maison loin de chez lui.

Un cinquième portugais