Voir des animaux en voyage : ce qu'il faut OUI et ce qu'il ne faut PAS faire

Il y a quelques mois, lors d'une visite à Valence, mon père m'a proposé de visiter l'Oceanogràfic, ce lieu que j'ai visité quatre fois pendant l'ESO, vers le début des années 2000, et qu'il n'avait jamais vu. Après avoir assisté au meurtre d'un bébé canard dans le bec de deux pélicans, nous sommes entrés dans l'aquarium et c'est là, devant les dauphins, que mon père a lu dans mes pensées : «Peut-être qu'ils seraient mieux en mer».

C'est drôle que mon père m'ait emmené voir des aquariums et des zoos dans les années 90, peut-être parce que c'était ce qu'il devait faire et que la conscience environnementale n'avait pas encore atteint le grand public. Cependant, et heureusement, le monde se tord – bonjour Olivia Mandle – pour nous dire qu’il existe des des moyens plus durables d'interagir avec les animaux.

Le biologiste Miguel Ángel Sotode Greenpeace, nous donne quelques lignes directrices lorsqu'il s'agit de voir des animaux dans leur habitat naturel lors d'un voyage, sans oublier le mantra évident que l'on oublie parfois : « L'essentiel est de toujours penser à la conservation et à la protection de ces espèces ».

Les NON

INSTAGRAM N'EST PAS LA RÉPONSE

A 40 km de la ville de Kandy, au Sri Lanka, se trouve un lieu appelé Pinnawala ce qui, a priori, représente la parfaite carte postale idyllique : un groupe d'éléphants se promène dans une rivière avec la tapisserie luxuriante en arrière-plan, de telle manière que cela semble même décontracté. En fait, Personne ne dirait que ces nobles animaux ont été maltraités auparavant pour suivre correctement la ligne. et voilàsatisfont les photographes qui, par hasard, attendent sur un balcon parfaitement stratégique.

Instagram est une bonne boussole de voyage, mais attention : plus il y a de photos, plus les gens envahiront l'espace à la recherche de la carte postale parfaite, ce contre quoi Michel-Ange nous met en garde : « L'exigence de prendre une image de chaque lieu, de capturer le moment en place pour le vivre, dans la réaction mécanique actuelle de sortir un téléphone portable pour prendre un selfie ou raconter aux autres une expérience au lieu de la vivre c'est un gros problème pour l'environnement », dit-il Condé Nast Traveler.