Avant de appareiller et d'embarquer pour chaque tour du monde, « il y a beaucoup d'efforts, de nombreuses heures de dévouement, pratiquement une année où l'on ne fait que ça, y compris les samedis et dimanches, la préparation du bateau et l'entraînement. C'est un très gros sacrifice», déclare Didac Costa. Bien qu'il précise qu'il ne le voit pas « comme quelque chose de négatif, parce que c'est pour faire ce que j'aime. » Un chemin dans lequel il a bénéficié du soutien précieux de nombreuses personnes et entités qui l’ont encouragé à continuer et qui ont contribué, même financièrement, à faire de cet exploit une réalité.
UN VOYAGE EN SOLITUDE
Didac reconnaît qu'en courant en équipe, même s'il ne le fait pas beaucoup, il passe aussi de bons moments. Cependant, il est C'est la compétition en solo qui le comble vraiment. « Quand j'étais petit, je suivais déjà ce type d'examens, qui ont surtout beaucoup de tradition en France et dans le monde anglo-saxon, et ils ont toujours retenu mon attention », se souvient-il. Et même si les performances du bateau dans ce type de cas ne sont pas si grandes, « en tant que marin seul, vous devez vous occuper de toutes les fonctions (régler les voiles, élaborer la stratégie, étudier la météo, faire la maintenance, la communication). , la nourriture…) et cela le rend plus complet et intéressant, car on se teste constamment. Naviguer seul est plus difficile, mais plus gratifiant quand on y parvient.
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Au cours des presque 100 jours qu'a duré chacun des deux tours du monde en solitaire que Didac a complétés avec succès, a profité de la liberté et de l'excitation de naviguer sur les eaux à grande vitesse et contempler des endroits sauvages et d'une beauté hypnotisante. Mais il reconnaît que « toutes sortes de moments se vivent à bord. On ressent vraiment beaucoup de tension, il faut que tout soit sous contrôle dans sa tête et, quand on est là depuis tant de jours, ce qu'on aimerait, c'est ne penser à rien, ne pas avoir à se soucier de savoir si le le vent monte ou descend ou quoi que ce soit. » ça, L’expertise technique est ici aussi importante que la force mentale : « Il y a des conditions qui vous font vous sentir plus tendu, comme quand vous avez des pannes, quand les choses ne se passent pas comme vous le souhaitez, quand vous avez de mauvais jours, vous faites des erreurs stratégiques à cause de la fatigue ou vous cassez des choses. Ce sont des moments qui ne sont pas bons, vous pouvez l'être avec moins d'encouragements, mais aussi C’est ça l’astuce : savoir récupérer et être conscient que l’on est profond et qu’il n’y a pas d’autre chemin à parcourir. C'est la beauté de tout cela. Maintenir une mentalité cool est très important, tant pour le mal que pour le bien ; Même lorsque les choses se passent très bien pour vous, vous devez essayer d'être le plus équilibré possible. Vous êtes dans un endroit très inhospitalier, à l'autre bout du monde, vous passez des mois sans voir la terre… « Ce sont des sensations très intenses. »