La Mamounia, 100 ans de la plus belle grande dame du monde

Aller à La Mamounia est un incontournable. Le retour, une nécessité. Quiconque a déjà visité le grande dame le plus proxénète du monde, l’étoile la plus brillante de Marrakech, sait que nous n’exagérons pas. Parce que La Mamounia c’est l’histoire, c’est l’architecture, c’est l’hospitalité sans égal. Et dit au revoir à 2023, déjà centenaire mais Oh, plein de jeunesse.

La première fois à La Mamounia devrait toujours se produire avec Doris Day et James Stewart. Parce qu’il n’y en a pas et qu’il n’y en aura jamais excuse (ni film) plus grand que l’homme qui en savait trop pour un premier rendez-vous dans, sans hyperbole, l’hôtel le plus emblématique du monde. Il y a plusieurs raisons : quand Doris chante dans la salle Ce qui sera, sera et vous fredonnez avec ; quand le tumulte des scènes de Marrakech vous invite à rêver de mille et une vies ; quand la médina vous entraîne mystérieusement dans son labyrinthe ; quand on comprend qu’Hitchcock était le meilleur influenceur possible pour un hôtel qui déjà À l’époque, c’était légendaire.

Ça oui, la deuxième fois à La Mamounia doit être réelle et avec la certitude que ce ne sera pas la dernière. Parce qu’il ne devrait jamais y avoir de dernière fois à La Mamounia. Cent ans passeront, cent ans encore, et La Mamounia continuera encore et encore à jouer l’étonnement ; C’est en lui que réside le secret de son éternelle jeunesse, celui qui vous donne toujours des raisons de revenir. Il l’a démontré en octobre dernier, quand, en plus de souffler les cent bougies du gâteau lors d’un anniversaire de rêve et devant plus de deux mille invités, il a allumé la lampe baptisée « le Joyau de la Grande Dame », œuvre colossale de Patrik Jouin et Sanjit Manku, par le studio Jouin Manku, qui vient également de moderniser le phénoménal lobby, le Majorelle Bar et le Hall of Honor, désormais hommage à ces invités qui Ils ont forgé la légende.