Le retour du train de Campos de Castilla : un voyage à Soria d’Antonio Machado

J’ai revu les peupliers dorés, peupliers sur la route au bord du Duero, entre San Polo et San Saturio, derrière les vieux murs de Soria barbican vers Aragon, en terre castillane a écrit Antonio Machado lors de son séjour dans la ville castillane-léonaise. Le Sévillan a passé cinq ans à Soria, et sa vie et son œuvre restèrent à jamais liées à la petite ville. Parce qu’ici, il écrirait à Campos de Castilla et rencontrerait Leonor, le grand amour de sa vie.

Mais il ne serait pas le seul écrivain à tomber aux pieds de Soria. Ils parleraient aussi d’elle Gerardo Diego ou Gustavo Adolfo Bécquer. Parce que ce n’est pas anodin de dire que Soria est une terre de poètes. C’est aussi de Torreznos, villes magiques, histoire et nature. En résumé, Celui qui connaît Soria, répète. Et bien qu’il existe de nombreuses façons de découvrir ses terres, si vous aimez à la fois les voyages en train et la littérature, le train de Campos de Castilla est là pour une année supplémentaire.

Direction la cité des poètes

Tout comme Machado l’a fait en 1907, qui Il est arrivé à Soria en train, dans une voiture de troisième classe avec bagages légers, pour prendre en charge le département français, Ce voyage inspirant commence à la gare Chamartín depuis Madrid, bien que les nouveaux voyageurs soient admis dans les gares d’Alcalá de Henares et de Guadalajara.

Le train Campos de Castilla circule certains samedis et dimanches du 22 juin au 17 novembre (dates exactes à la fin de ce texte). Et bien que la dernière étape soit Soria, le voyage en lui-même est déjà un moment inoubliable. Pendant l’heure et demie de trajet en calèche il y aura un drame qui sera chargé de remonter le temps grâce à quelques voyageurs particuliers : un chef d’orchestre grognon, une guérisseuse amusante et une très jeune enseignante nommée Clara Campoamor qui va à Soria pour découvrir la ville, ils seront en charge de ramener les voyageurs en 1923 et, avec des histoires, des récits et des bandes dessinées, des légendes et des poèmes, ils raconteront ce qui se passait sur ces terres castillanes, inspirés par la pensée critique d’Antonio Machado, contenu dans son travail Juan de Mairena.