Les baskets Balbino mettent en valeur la mode artisanale asturienne

Les pantoufles peuvent-elles être assorties à un costume sur mesure ? Wow, oui, ils le peuvent. Et nous disons cela non seulement parce que les chemins de la mode sont impénétrables et parfois surprenants, mais aussi parce qu’au-delà des tendances, C’est la qualité des vêtements qui nous fait considérer comme un tenue droite, aussi étranges que puissent nous paraître les combinaisons au premier abord. Ils le savent bien chez Balbino, éditeur de produits engagé dans dignifier l’espace domestique, à commencer par les baskets. C’est pour cela qu’ils ont décidé d’avoir la collaboration du Frères Campal, deux des derniers artisans tailleurs des Asturies : Ignacio et Aurelio sont devenus l’image de la marque.

« Nous avons un espace physique à Oviedo. Une draperie ouverte depuis 1964 et son essence n’a guère changé. Ignacio et Aurelio, les frères Campal, tailleurs de Nava, sont des acheteurs réguliers de tissus. Nous les avons rencontrés là-bas et avons été fascinés par leur travail et leur personnalité. Ils ont été très généreux en nous laissant entrer dans leur monde et dire oui quand on leur a demandé d’être à l’image de nos baskets. Nous permettant également de donner son nom à deux modèles », explique Noelia, co-fondatrice de Balbino il y a six ans avec trois autres entrepreneurs, Carlos, Aitor et Pedro.

DES DÉTAILS QUI COMPTENT

Noélia commente que la pantoufle est une raison pour raconter une histoire ; aussi de partager une manière d’être au monde, de comprendre que les détails comptent. « Les baskets fabriquées avec un tissu vieux de 50 ans vous disent quelque chose. L’intérieur est en laine non teinte, la semelle est en caoutchouc naturel. Ce sont des choses qui comptent. Notre objectif est de rendre digne ce qui se passe derrière des portes closes ; soin et respect. »

Concrètement, pour créer cette histoire dans laquelle costumes et chaussures se mélangent, On a utilisé du drap anglais en pure laine, un tissu plus approprié pour les manteaux car très épais. Mais, selon les mots de Noelia, « rien n’est mis devant les Frères Campal ». Pour fabriquer la plupart des tissus avec lesquels ils fabriquent les baskets Balbino, ils se rendent dans un endroit plus proche, Béjar, où l’on fabrique la collection Oveja Negra. « Tissu fabriqué à partir de laine de mouton noire et blanche non teinte. 100% mouton mérinos d’Estrémadure », confirme l’entrepreneur.