Madère pour la première fois

Une autre constante sera pitanga, un fruit local qui se présente sous forme de glace, de confiture ou seule… et qui est l’un des meilleurs exemples de la raison pour laquelle Madère gagne entière en tant que destination gastronomique. Il est clair qu’il y a un océan dans ce pays, le Portugal, avec une gastronomie plutôt rigide. Sur l’île, des restaurants surgissent qui ressuscitent la cuisine locale particulière avec des idées aussi rafraîchissantes que le paysage. Par exemple, à Audax, un très jeune Diogo Freitas nous surprend avec ce qu’il appelle, sans prétention, «cuisine madérienne progressiste». Dans chaque plat, certains même servis sur une pierre de basalte, on retrouve une réinterprétation de tous les ingrédients que produit l’îlecomprenant des pitangas, des crabes, des vivaneaux, des sauces avec l’omniprésente poncha (continuez à lire) et un tour non négligeable de leurs vins doux.

Ces saveurs montrent que Madère sait sortir du stéréotype évident du tourisme actif. Un pas est plus loin l’Hôtel et Casino construit par Oscar Niemeyer, qui a planté la graine de l’architecture d’avant-garde sur l’île, et qui nous demande passez directement au MUDAS, le musée d’art contemporain de Madèreque C’est une œuvre d’art en soi..

Paulo David en est l’architecte et il a su mettre en valeur un paysage qui n’avait besoin d’aucun complément. Les fenêtres s’ouvrent comme des tableaux sur l’océan, mais la collection n’enlève rien et révèle le visage le plus inattendu du Portugal salazariste, avec une avant-garde du XXe siècle plus typique de la France. L’œuvre et la biographie de Lourdes Castro mérite bien un article à part.

Si l’on traverse vers la côte nord, les craintes se confirment : il s’avère que Madère est une île avec peu de plages, mais avec beaucoup de chaleur. Les salles de bains finissent donc par se trouver dans le piscines marines naturelles comme celles de Porto Moniz (qui sont saturés) ou Seixal, où se trouve l’une des deux plages de sable. C’est-à-dire qu’il faut apprendre à se baigner aussi dans ce lieu d’une beauté inhabitable.

Et pour dire au revoir…

Jusqu’à présent, nous avons roulé et erré dans la partie jungle de l’île, entre plantations de canne à sucre et de bananes… mais à mesure que nous nous dirigeons vers l’est, le terrain s’aplatit, la végétation s’éclaircit et un désert rocheux entre dans la mer, en forme de reptile. .au repos. Est Cap São Lourenço, ça aussi On le parcourt généralement à pied, mais que certaines compagnies proposent de voir depuis la mer, avec des dauphins, des phoques et, avec un peu de chance, une baleine. Avec une telle entreprise, l’expérience l’emporte entièrement.