Selon les Nations Unies, La température moyenne de la Terre est désormais 1,1 °C plus élevée qu'à la fin du 19e siècle, avant la révolution industrielle, et plus élevé en termes absolus qu'au cours des 100 000 dernières années. La dernière décennie (2011-2020) a été la plus chaude jamais enregistrée. Dans cette ligne, Chacune des quatre dernières décennies a été plus chaude que n’importe quelle autre décennie depuis 1850.
Le changement climatique n’est pas seulement une question d’augmentation des températures, il s’agit d’un effet domino où si un morceau tombe, ils tombent tous. Comme la Terre est un système dans lequel tout est connecté, les changements dans un domaine peuvent influencer les changements dans tous les autres. Ses conséquences sont plus présentes que jamais : sécheresses intenses, pénuries d’eau, incendies graves, montée du niveau de la mer, inondations, fonte des glaces aux pôles, tempêtes catastrophiques et diminution de la biodiversité.
« Selon les derniers rapports de l’ONU, des milliers de scientifiques ont convenu que limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C au maximum nous aiderait à éviter les pires impacts climatiques et à maintenir un climat vivable. Cependant, les politiques actuelles prévoient une augmentation de la température de 2,8 °C d’ici la fin du siècle », explique l’ONU.
Les émissions qui provoquent le changement climatique proviennent de toutes les régions du monde et affectent tout le monde, mais certains pays en génèrent bien plus que d’autres. Les sept plus grands émetteurs sont la Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Union européenne, l’Indonésie, la Russie et le Brésil.
Que pouvons-nous faire avec ces données ? L’une des possibilités qui retentit le plus est de modifier la structure de nos villes, de les rendre plus vertes et de les préparer aux canicules et aux températures très élevées. En ce sens, une nouvelle étude apporte un certain éclairage.
Selon l'une des dernières enquêtes menées par Le Centre mondial pour la recherche sur la qualité de l'air (GCARE) à l’Université de Surrey, les jardins botaniques seraient plus adaptés que les parcs pour réduire drastiquement les températures dans les espaces urbains. Ces espaces seraient mieux préparés et ne nécessiteraient pas autant d’entretien que les parcs, qui nécessitent dans de nombreux cas une irrigation.