Pour sa part, Le marché de San Benedetto nous apporte des produits gastronomiques essentiels pour compléter notre recette de longévité. Ouvert en 1957, il se compose de deux étages et de plus de 200 stands vendant des fruits, légumes, viandes, fromages et poutargue.
LA CUISINE SARDIENNE D’HIER, D’AUJOURD’HUI
Même si la vie trépidante d’aujourd’hui permet d’opter facilement pour des aliments ultra-transformés, la Sardaigne a su préserver ses traditions gastronomiques basées sur une alimentation riche en fibres, en antioxydants et en graisses saines. Une alimentation composée de céréales complètes, de légumineuses, d’huile d’olive, de légumes et de fruits qui mûrissent sous le soleil du jardin. Parmi ses aliments typiques, le le pain de carasau (pain de berger à base de lupins moulus), fromage de chèvre et de brebis –comme le pecorino–, cochon de lait rôti, pâtes fregola ou la poutargue –œufs de poisson salés et séchés très courants dans les zones côtières.
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Ils viennent aussi de la mer moules, comme celles produites à Nieddittas, dans la ville de Corru Mannu (Oristano), un exemple d’économie circulaire et de durabilité. Des moules, mais aussi couteaux, huîtres et poisson frais. Entouré d’une zone protégée de cinq kilomètres, c’est l’habitat de nombreux oiseaux. Une région merveilleuse à explorer en train électrique ou en vélo grâce à l’une des activités intéressantes qu’ils proposent eux-mêmes.
Les plats sardes simples constituent l’épine dorsale de la vitalité locale, protégeant contre les maladies inflammatoires et même la maladie d’Alzheimer. De plus, manger est un rituel social, une raison supplémentaire pour s’entourer de ses proches et porter un toast au bonheur avec myrte – la liqueur aux herbes typique – ou avec Vin rouge Cannonaude la cave familiale Contini, la plus ancienne de Sardaigne.