48 heures à Cagliari

Arrivée dans la ville de Cagliari (Sardaigne) a l’esprit d’une vieille connaissance: souviens-toi de Lisbonne, pour sa lumière viveou à Marseille, dans sa composition de colline face à la Méditerranée. Le goût de la civilisation ancienne, les ruelles pittoresques, l’agitation mondaine et vibrante au coucher du soleil et l’attrait des plages cristallines sont le poker des as qui converge dans la capitale sarde.

Carte en main, on baisse le doigt en cherchant le centre et la pointe touche le plan de la ville en la Place de la Constitution, centre névralgique de Cagliari et point de départ. Nous abordons la ville par le cœur, nous commençons donc la visite en le Bastion Saint Rémy, parce qu’il est imposant et parce qu’il marque le kilomètre zéro de la ville.

Le Bastion Saint-Rémy est une ancienne fortificationqui était autrefois une enclave de défense privilégiée et qui sert aujourd’hui de point de vue avec une immense esplanade d’où voir la vieille ville de Cagliari. Construit en marbre blanc – ce qui augmente la puissance lumineuse d’un cube – on accède au bastion par un majestueux escalier d’arcs et de colonnes. Une fois en haut, sous vos pieds se trouvent les toits qui couronnent les rues qui mènent à la mer, et en arrière-plan un bleu ciel immense et un bleu mer intense sur lequel sont découpées les voiles des navires.

Situé au centre, la passegiata continuer à travers le quartier de Castelo entre des façades ocres, jaunes avec toutes les nuances d’or possibles ou du saumon ou de la terre de Sienne, ici ou là ; toutes, oui, avec un rebord en pierre. Dépassant des toits, du patio d’une vieille maison noble, un palmier stylisé crie à pleins poumons « Méditerranée ».

Le quartier – au tracé irrégulier le long de ses vieilles rues – Elle possède deux points forts : la Tour de l’Éléphant et le Duomo. La Tour de l’Éléphant a été construite comme rempart de défense contre la conquête de l’île par les Aragonais et, au sommet, la (assez petite) figure d’un éléphant Elle donne son nom à la tour tout en contrastant avec la robustesse de l’architecture. Ensuite, le Duomo de Santa Maria C’est un autre arrêt obligatoire.