Bane : chut, chut, il y a un défilé à l’hôtel

Dans ces deux villes européennes, il y a toujours eu une abondance de bons hôtels et de bons défilés. Dior lui-même, en 1950, a utilisé l’hôtel Savoy à Londres à montrer leurs vêtements lors d’un spectacle organisé par Langely Moore pour récolter des fonds pour le Musée du Costume qui a réuni 1000 personnes. En 1954, un an avant que le designer ne quitte le rythme des danses écossaises (c’est moi qui l’ai inventé, mais je ne l’exclus pas), le rédacteur en chef de Vogue États-Unis Edna Woolman Chase a écrit :

« Maintenant que les défilés de mode sont devenus un mode de vie, Maintenant que c’est dur pour une femme de manger, prends une gorgée d’un cocktail Dans n’importe quel hôtel ou magasin de New York, Dallas ou San Francisco sans avoir des jeunes filles habillées avec les derniers modèles à six pouces de votre nez, il est difficile d’imaginer cette période sombre dans lequel les modèles n’existaient pas».

C’est difficile et nous ne voulons pas le faire : la vie avec les défilés de mode est sans aucun doute meilleure que la vie sans eux. Tout comme la vie dans les bons hôtels. Aujourd’hui encore, certains défilés, au compte-gouttes, parviennent à avoir un impact social. Tu dois juste te souvenir du dernier de Galliano pour Maison Margiela : Il y a déjà des tiktoks de gens imitant la manière déchaînée et théâtrale de faire défiler les mannequins et la classe de maître en ligne par Pat McGrath, dans lequel il expliquait comment il les maquillait, a eu des millions de vues. Ils ont encore quelque chose spectacles éphémères de couture et d’adrénaline.

Ils savent tout des défilés et des hôtels à Paris, car c’est là que Worth a décidé en 1860 que les robes se vendaient mieux sur le corps d’une femme. Dans le même Ritz où Chanel a vécu trente ans, elle a présenté certains de ses défilés. Gianni Versace et Karl Lagerfeld, En 2017, il expose sa collection Métiers d’Art. En 1976, au Salon Impérial de l’Hôtel Westin, Yves Saint Laurent présente la collection « Opéras – Ballets russes ». L’opulence de l’hôtel était ce qu’il fallait pour une collection aussi critiquée qu’influente. C’était la première fois qu’il utilisait la musique ; Jusque-là, on l’exhibait en silence. Quand je pense à un hôtel podium, je l’imagine en silence : je l’exige. C’était dans ce même hôtel, l’Intercontinental de Paris où, en avril 1981, Rei Kawakubo et Yohji Yamamoto Ils ont célébré leur grand défilé fondateur. Comme ils sont étrangers au milieu de la mode parisienne, peu de gens viennent le voir. Personne ne savait qu’à ce moment-là ces deux Japonais étaient changer l’histoire de la mode.