C’est absurde : je ne coule pas

Des vêtements minimalistes sur le visage – oxymore ! –, du thé matcha servi dans des tasses en céramique bio (toujours mate) et de temps en temps une retraite où (à nouveau) je peux être qui je suis, me connecter avec d’autres belles âmes, écouter les sons de la nature, prendre un bol de graines de chia et de baies des bois au petit-déjeuner, jeûne intermittent et écoulement tout le temps. Couler. Couler. Cercle d’ouverture, aromathérapie, yoga écologique (sic), éveil intérieur, km0 et méditation de l’aube. Pendant un instant, j’ai réfléchi dis à Laura, Je ne sais pas, quelques jours de « déconnecter pour se connecter » dans un hameau des Baléares avec vérification de superhost sur Airbnb, mais cela m’est venu à l’esprit la deuxième partie de Milieu du jour et écoute, non.

Guérir

Quand j’ai fini la poudre (oui, je fais partie de ceux qui les écrasent) Je n’ai pas pu m’empêcher d’envoyer un mail à l’adresse de cette sainte maison avec toutes ces bêtises (comment parfois les plans tournent mal et c’est précisément pourquoi ils se révèlent bons) holistique. Je vraiment Je voulais connaître votre opinion sur cette vie fluide. Ce qui m’a fait rire avec le mail de retour : « Cercle d’ouverture : si le monde avait un sens, ce serait quelque chose de sexuel, voire de torride, mais j’ai bien peur que non. Aromathérapie : écoute, j’ai ramené des huiles d’Inde parce qu’un marchand m’a foiré, J’ai mis une fleur de lotus sur mes tempes pour le mal de tête et je me suis retrouvé avec la même chose en mode brûlure colossale et en prenant 1g de paracétamol. Coach santé : Ramón Sánchez Ocaña, bien sûr. Réveil intérieur : j’y vais, encore cinq minutes. Par sol. Sur le chemin de la rédaction, j’ai parlé avec ma mère. « Vous allez sur le terrain ce dimanche ? J’ai pensé à leur vie là-bas : ils vivent comme dans une ferme dans les montagnes du sud, il y a plus d’un demi-siècle. Les tomates au printemps, les côtelettes d’agneau sur le feu, le vin rouge des vendanges sur la table, les verres en verre, l’irritation quand ils apprennent la nouvelle, le tablier toujours taché, l’envie de vivre malgré tout. C’est le flux.