Il y a plus de vingt ans, Jennifer Jane – créatrice de Le DoubleJ– Il vivait à New York et était responsable du marketing pour Calvin Klein. Mais, fatigué de relation à distance avec son petit ami italien à partir de ce moment-là (aujourd'hui ex-mari et partenaire), en août 2001, il s'installe à Milan.
« J’ai atterri dans une ville chaude avec peu de climatiseurs. Je ne connaissais personne, je ne parlais pas la langue, Nous n'avions pas de wifi et je ne trouvais pas de travail. Il ne savait pas non plus cuisiner et il n'y avait aucun service de restauration. emporter », met en arrière-plan.
CONDÉ NAST VOYAGEUR. Comment avez-vous réussi à surmonter cette période ?
J.J. MARTIN. Je ne m'en suis pas remis, je l'ai transformé. Vraiment, j'ai beaucoup souffert, J'étais extrêmement malheureux, plus que nécessaire. J'ai passé la journée à critiquer, à juger et à essayer de faire de l'Italie ce que je voulais, selon mes besoins et mes désirs, au lieu de me permettre d'aimer ce qu'elle est. Cette lutte impérieuse pour le contrôle, Ce désir de changer au lieu d’accepter a été ma grosse erreur – et celle dont j’ai le plus appris. Même si je ne l'ai pas vu à ce moment-là, cela m'a donné un temps précieux pour moi. Et petit à petit, j’ai reçu ma véritable éducation dans la mode et le design.
CNT. Et l'occasion de découvrir les archives de Mantero, d'où proviennent vos tirages en soie, ou encore le fournisseur de verrerie de Murano. Quelles autres leçons cela vous a-t-il donné ?
JJM Aujourd'hui, je peux profiter de l'été sans rien faire du tout, style doux far niente. Enfin, je ne me sens ni coupable ni désorientée lorsque j'ai des heures libres. Aux États-Unis, nous avons besoin de tapis et d’un gourou pour retrouver la tranquillité d’esprit. Alors que, pour les Italiens ou les Espagnols, cela va de soi : se détendre est un droit.