Que voir au Qatar, au-delà des clichés

TRANSFORMER OU MOURIR

Cela pourrait parfaitement être la maxime qui a conduit en 2014 à décider d’utiliser un ancienne caserne de pompiers de Doha pour en faire un espace artistique moderne dans la ville. Un bâtiment inauguré en 1982 qui n’a vu son objectif redéfini que 30 ans plus tard : on peut dire, sans crainte de se tromper, qu’en La caserne de pompiers est un exemple d’architecture moderne début Doha.

Et rien qu’en regardant son design extérieur, quelque chose vous surprend. Unique, de par son forme en nid d’abeille, Il résume visuellement ce qu’il est aujourd’hui : un espace dans lequel il y a de la place pour des projets multiples et diversifiés avec l’art contemporain comme étendard.

Nous nous promenons pour pénétrer pleinement dans les espaces d’exposition, où d’immenses peintures de chevaux présentent le œuvre du Panaméen Eduardo Navarro. Deux jeunes hommes nous saluent énergiquement alors que nous entrons dans la galerie Al Markhiya. A cette occasion, ils sont œuvres réalisées par des femmes du Golfe Persique les protagonistes.

L’espace, fonctionnel et polyvalent, dispose également d’un magasin avec fournitures pour artistes où tout amateur de papeterie voudrait rester et vivre. Les visites des ateliers de travail où certains résidents donnent forme à leurs idées ne manquent pas, ainsi que le regard sur les laboratoire de fabrication. Au Café 999, autre arrêt : ici c’est la cuisine italienne qui réchauffe l’appétit.

Mais l’art contemporain au Qatar est défendu dans de nombreux autres lieux de la capitale. Par exemple dans la Cité de l’Éducation, où découvrir, petit à petit, les infinies œuvres exposées dans l’espace public. Il nous reste le L’artiste coréen Choi Jeong Hwa : une installation qui rend hommage, avec des ballons de football colorés, aux ouvriers du bâtiment qui ont construit les stades de la Coupe du monde 2022. Depuis quelques mois, trois figures en granit de femmes qataries vêtues de l’abaya traditionnelle font également partie de l’exposition en plein air. L’auteur? Exactement pareil Cheikh Hassan Bin Mohammed Bin Ali al Thani.