« Même si les histoires peuvent se dérouler dans de nombreux endroits, le fait qu’elles se déroulent dans cet endroit et pas dans un autre, lui donne un caractère », explique-t-il encore. Pepe Coire, l’un des créateurs de Rapa, près de Fran Araújo, avec sa société de production Portocabo.
Il l’explique à nouveau avant la première de la troisième saison et finale de Rapa. La série mettant en vedette Tomás (Javier Cámara) et Mayte (Mónica López), un couple étrange, le professeur atteint de SLA, elle, un commissaire de la Garde civile séparé et solitaire, qui se retrouvent au milieu d’un crime et créent un lien émotionnel fort à travers l’enquête. Cette affection et cette amitié qui les amènent à partager une maison impressionnante à Valdoviño duquel Tomás se perd dans l’horizon de ses derniers jours, apercevant au loin le Phare de Meiras et encore plus loin le Phare de Cabo Prioriño.
C’est de cela que parle la troisième saison, l’adieu conscient et souhaité de Tomas, qui ne veut pas souffrir. Et pourtant, la réalité qui les entoure a d’autres projets et deux crimes se faufilent dans cette prétendue tranquillité finale : l’enlèvement de la fille d’une célèbre famille pharmaceutique galicienne et l’assassinat d’un homme en les chantiers navals du Ferrol pour lequel ils accusent un ami de Tomas.
A travers le développement de ces trois parcelles, la Coira et l’Araújo nous ramènent à Ferrolterra, à ce nord galicien qu’ils ont choisi pour la série, en appliquant tout ce qu’ils avaient appris après le succès de Fer. « Pour nous, le lieu où les choses se passent est très important », insiste Pepe. « Nous avons vraiment aimé venir dans un monde où l’urbain et le rural Ils sont assez mélangés et il n’est pas très clair où finit l’un et où commence l’autre. Un domaine un peu en dehors des grands circuits de communication. Écoute, en ce moment je parle de Cedeira, devant le Plage de Villarrube, un endroit où il n’y a pas d’autoroutes, je ne dirais pas que c’est une région isolée, mais c’est en dehors des grands circuits et c’est peut-être pour ça qu’il a beaucoup de charme.