2024 : L’ANNÉE DE SAMUEL BRONSTON
« En tant que journaliste, je ne pouvais pas être présomptueux au point d’essayer de faire un film documentaire, il fallait un langage cinématographique et je n’aurais fait qu’un reportage », reconnaît humblement Juan Antonio, soulignant le travail du réalisateur du film, José Cabanach et du directeur de la photographie, Jesús Arcas Santiago, entre autres.
Le producteur madrilène Matas Films a mené ce projet avec le soutien de RTVE, et la maison d’édition Notorious publiera un livre à l’occasion de la première du film, qui sortira en salles à mi-mars, en Espagne et aux États-Unis. De même, sa première en TVE aura lieu au mois d’octobre 2024, année qui marque le 30ème anniversaire de la mort du producteur et le 60ème anniversaire de son dernier tournage en Espagne, La chute de l’Empire romain et Le monde fabuleux du cirque (1964, réalisé par Henry Hathaway, avec John Wayne et Claudia Cardinale).
Les créateurs du documentaire envisagent de déménager Samuel, Hollywood contre. hollywoodien dans des ciné-forums dans les centres culturels de tous les quartiers de Madrid, avec des colloques et des débats auxquels sera présente une partie de l’équipe. On le voit dans les communes où Bronston est passé, comme Las Rozas, où il est enterré, mais aussi dans d’autres villes comme Peñíscola, Denia, Málaga, Saint-Jacques-de-Compostelle… En outre, des concerts sont programmés avec la bande originale du documentaire, œuvre de Jerónimo Maeso, dans lequel les partitions de Max Steiner, Miklós Rózsa et Dimitri Tiomkin, compositeurs célèbres de l’époque de Bronston.
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En parallèle, il y aura expositions itinérantes avec des objets de Cornejo et de la société d’accessoires Mateos. Il existe même des festivals intéressés tels que Tribeca à New York, l’Arizona International Film Festival et le Miami Film Festival, le voyage du film sera donc mondial. En 2025, il sera diffusé à la télévision régionale et ils espèrent même participer à la course au Goya et aux Oscars, une reconnaissance que Samuel Bronston lui-même n’a jamais eue. Ce serait, sans aucun doute, le parfait hommage à sa figure influente.